Titre : | Brève analyse de la réunion 2021 du FPHN / HLPF par IISD, juillet 2021 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | INTERNATIONAL INSTITUTE FOR SUSTAINABLE DEVELOPMENT (IISD), Auteur | Editeur : | IISD | Année de publication : | Juillet 2021 | Importance : | 4 p. | Langues : | Français | Catégories : | ACCES AUX SOINS DE SANTE FRACTURE NUMERIQUE MALADIES VIRALES POLITIQUE DE SANTE PROTECTION SOCIALE SANTE COMMUNAUTAIRE SANTE PUBLIQUE VIRUS
| Mots-clés : | COVID-19:PANDEMIE COUVERTURE DE SANTE UNIVERSELLE EQUITE VACCINALE | Index. décimale : | 823.8 MALADIES VIRALE, MST, HEPATITE | Résumé : | Quatre millions de vies perdues. Plus de 100 millions de personnes retombées dans la pauvreté. Ce n’était l’avenir attendu par personne lorsque le Programme de développement durable à l’horizon 2030 a été adopté en 2015. « Le taux de pauvreté dans le monde est désormais estimé à 7 pourcent à l’horizon 2030, juste en dessous du seuil de 2015. Et avec une augmentation de la température mondiale qui est déjà de 1,2°C, nous sommes au bord du gouffre » a alerté le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, lors de la réunion 2021 du Forum politique de haut niveau pour le développement durable (FPHN). Guterres n’était pas seul. Tout au long des huit jours de réunion, les participants ont transmis des messages sombres sur les répercussions dramatiques de la pandémie de COVID-19 sur la mise en œuvre du Programme 2030 et de ses Objectifs de développement durable (ODD). Après quelque 19 mois de pandémie où les voyages internationaux et les manières habituelles de se réunir au sein des Nations Unies ont été interrompues, le FPHN a témoigné de l’agilité humaine à s’adapter aux changements de situation.
Au sujet de la reprise après la pandémie, de nombreux participants de la société civile et des pays du Sud ont mis l’accent sur la priorité fondamentale que constitue l’« équité vaccinale ». De nombreux participants ont demandé une augmentation des protections sociales et une couverture de santé universelle, deux questions qui ont également occupé une place importante dans les ENV. La COVID-19 a en outre attiré une attention bien nécessaire sur la fracture numérique et son rôle croissant dans la séparation ou la réunion des populations« nanties et démunies ». Cela est apparu de façon particulièrement flagrante lors des débats sur l’éducation, seuls les bénéficiaires d’un accès à Internet ayant été en mesure de poursuivre leur scolarité. De nombreux élèves, en particulier des filles, pourraient ne jamais retourner à l’école, contribuant à une hausse des mariages d’enfants et une augmentation du travail des enfants. La fracture numérique contribue en outre à l’élargissement des secteurs formels et informels, en permettant plus facilement et de manière plus sûre la poursuite d’activités à moins forte intensité de main-d’œuvre malgré les confinements et les strictes mesures de distanciation sociale. Sur le plan économique, le produit intérieur brut (PIB) a connu une baisse estimée à 4,6% en 2020. En février 2021, 36 pays à faible revenu étaient surendettés ou couraient un risque élevé de surendettement. L’équivalent de 255 millions d’emplois à temps plein ont été perdus et près d’une personne sur trois n’a pas trouvé accès à une nourriture suffisante en 2020, soit une augmentation de près de 320 millions de personnes en un an! Dans certains pays, la pandémie a fait reculer de 10 ans les progrès accomplis dans la réalisation des ODD. Dans ce contexte, les déclarations faites au cours du FPHN 2021 ont mis l’accent sur la nécessité d’aborder le financement, les partenariats, la fracture numérique et l’égalité et l’équité en tant qu’éléments fondamentaux de la reconstruction d’un monde meilleur et plus résilient. Les petits États insulaires en développement (PEID), en particulier, se sont concentrés sur cette question, en mettant en exergue la nécessité de se doter d’un indice de vulnérabilité multidimensionnelle qui reflèterait mieux leur situation que la mesure traditionnelle du PIB, et qui leur permettrait d’obtenir des prêts à des conditions avantageuses. Si l’annonce d’une nouvelle allocation de droits de tirage spéciaux par le Fonds monétaire international a été saluée, de nombreux délégués ont averti que le fardeau de la dette s’alourdit pour de nombreux pays et qu’il est nécessaire de réformer l’architecture financière internationale. « Nous avons les connaissances, la science, la technologie et les ressources pour le faire » Malgré des statistiques inquiétantes, certains signes indiquaient que des progrès restent possibles. Les réunions-débats et les ENV ont montré que les gouvernements, les organisations internationales, les autorités locales, la société civile et le secteur privé savent ce qu’il faut faire. De nombreux intervenants ont souligné que nous avons les connaissances, la science et la technologie permettant de créer un monde plus durable. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31149 |
Brève analyse de la réunion 2021 du FPHN / HLPF par IISD, juillet 2021 [texte imprimé] / INTERNATIONAL INSTITUTE FOR SUSTAINABLE DEVELOPMENT (IISD), Auteur . - [S.l.] : IISD, Juillet 2021 . - 4 p. Langues : Français Catégories : | ACCES AUX SOINS DE SANTE FRACTURE NUMERIQUE MALADIES VIRALES POLITIQUE DE SANTE PROTECTION SOCIALE SANTE COMMUNAUTAIRE SANTE PUBLIQUE VIRUS
| Mots-clés : | COVID-19:PANDEMIE COUVERTURE DE SANTE UNIVERSELLE EQUITE VACCINALE | Index. décimale : | 823.8 MALADIES VIRALE, MST, HEPATITE | Résumé : | Quatre millions de vies perdues. Plus de 100 millions de personnes retombées dans la pauvreté. Ce n’était l’avenir attendu par personne lorsque le Programme de développement durable à l’horizon 2030 a été adopté en 2015. « Le taux de pauvreté dans le monde est désormais estimé à 7 pourcent à l’horizon 2030, juste en dessous du seuil de 2015. Et avec une augmentation de la température mondiale qui est déjà de 1,2°C, nous sommes au bord du gouffre » a alerté le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, lors de la réunion 2021 du Forum politique de haut niveau pour le développement durable (FPHN). Guterres n’était pas seul. Tout au long des huit jours de réunion, les participants ont transmis des messages sombres sur les répercussions dramatiques de la pandémie de COVID-19 sur la mise en œuvre du Programme 2030 et de ses Objectifs de développement durable (ODD). Après quelque 19 mois de pandémie où les voyages internationaux et les manières habituelles de se réunir au sein des Nations Unies ont été interrompues, le FPHN a témoigné de l’agilité humaine à s’adapter aux changements de situation.
Au sujet de la reprise après la pandémie, de nombreux participants de la société civile et des pays du Sud ont mis l’accent sur la priorité fondamentale que constitue l’« équité vaccinale ». De nombreux participants ont demandé une augmentation des protections sociales et une couverture de santé universelle, deux questions qui ont également occupé une place importante dans les ENV. La COVID-19 a en outre attiré une attention bien nécessaire sur la fracture numérique et son rôle croissant dans la séparation ou la réunion des populations« nanties et démunies ». Cela est apparu de façon particulièrement flagrante lors des débats sur l’éducation, seuls les bénéficiaires d’un accès à Internet ayant été en mesure de poursuivre leur scolarité. De nombreux élèves, en particulier des filles, pourraient ne jamais retourner à l’école, contribuant à une hausse des mariages d’enfants et une augmentation du travail des enfants. La fracture numérique contribue en outre à l’élargissement des secteurs formels et informels, en permettant plus facilement et de manière plus sûre la poursuite d’activités à moins forte intensité de main-d’œuvre malgré les confinements et les strictes mesures de distanciation sociale. Sur le plan économique, le produit intérieur brut (PIB) a connu une baisse estimée à 4,6% en 2020. En février 2021, 36 pays à faible revenu étaient surendettés ou couraient un risque élevé de surendettement. L’équivalent de 255 millions d’emplois à temps plein ont été perdus et près d’une personne sur trois n’a pas trouvé accès à une nourriture suffisante en 2020, soit une augmentation de près de 320 millions de personnes en un an! Dans certains pays, la pandémie a fait reculer de 10 ans les progrès accomplis dans la réalisation des ODD. Dans ce contexte, les déclarations faites au cours du FPHN 2021 ont mis l’accent sur la nécessité d’aborder le financement, les partenariats, la fracture numérique et l’égalité et l’équité en tant qu’éléments fondamentaux de la reconstruction d’un monde meilleur et plus résilient. Les petits États insulaires en développement (PEID), en particulier, se sont concentrés sur cette question, en mettant en exergue la nécessité de se doter d’un indice de vulnérabilité multidimensionnelle qui reflèterait mieux leur situation que la mesure traditionnelle du PIB, et qui leur permettrait d’obtenir des prêts à des conditions avantageuses. Si l’annonce d’une nouvelle allocation de droits de tirage spéciaux par le Fonds monétaire international a été saluée, de nombreux délégués ont averti que le fardeau de la dette s’alourdit pour de nombreux pays et qu’il est nécessaire de réformer l’architecture financière internationale. « Nous avons les connaissances, la science, la technologie et les ressources pour le faire » Malgré des statistiques inquiétantes, certains signes indiquaient que des progrès restent possibles. Les réunions-débats et les ENV ont montré que les gouvernements, les organisations internationales, les autorités locales, la société civile et le secteur privé savent ce qu’il faut faire. De nombreux intervenants ont souligné que nous avons les connaissances, la science et la technologie permettant de créer un monde plus durable. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31149 |
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