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Auteur Aboubacar SOULEY |
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L'enseignement coranique dans la communauté urbaine de Niamey : Organisation - Fonctionnnement - Population / Aboubacar SOULEY
Titre : L'enseignement coranique dans la communauté urbaine de Niamey : Organisation - Fonctionnnement - Population Type de document : texte imprimé Auteurs : Aboubacar SOULEY Editeur : ORSTOM Année de publication : 1998 Importance : PP. 151-191 Langues : Français Mots-clés : MARABOUT ENSEIGNEMENT CORANIQUE TALIBES ENSEIGNEMENT DU CORAN ISLAMISATION ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL MAITRES SYSTEME EDUCATIF COMMUNAUTE URBAINE ECOLE CORANIQUE ELEVE MILIEU URBAIN ISLAM RELIGION MENDICITE AFRIQUE NIGER (NIAMEY) Résumé : Cette étude sociographique sur l'enseignement coranique dans la Communauté Urbaine de Niamey a revêtu trois aspects : enquêtes extensives (recensement systématique des écoles coraniques avec un questionnaire réduit), enquêtes intensives (étude plus poussée sur l'organisation, le fonctionnement et la population de certaines écoles coraniques) et entretiens non directifs avec des personnes averties des questions islamiques. L'auteur a visité 197 écoles et recensé un effectif global de 13.430 élèves dont 12.381 jeunes et 1.049 adultes. Ces écoles relèvent d'un cadre informel. Elles sont d'une organisation simple, fonctionnent avec des moyens très modestes et rencontrent d'énormes problèmes matériels, financiers et relationnels. Les formateurs, maîtres d'écoles coraniques, ont un niveau très élémentaire et vivent mal leur profession : insuffisance voire non paiement des frais d'étude par les parents. Les élèves soumis à une discipline sévère, sont parfois confrontés au problème de la mendicité. Ils parcourent rarement tout le cursus coranique. Bien qu'ayant joué un rôle prépondérant dans l'islamisation du pays, particulièrement dans les villes, les écoles coraniques urbaines survivent difficilement à la montée des médersas, écoles franco-arabes de type moderne. L'étude se termine par une série d'index : un inventaire des associations islamiques et des ONG islamiques exerçant au Niger ; une liste des écoles coraniques de Niamey avec des indications sur les quartiers, les noms des fondateurs et des responsables, les dates de création des écoles, le nombre d'élèves (en distinguant les jeunes des adultes). Permalink : http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=11709 L'enseignement coranique dans la communauté urbaine de Niamey : Organisation - Fonctionnnement - Population [texte imprimé] / Aboubacar SOULEY . - [S.l.] : ORSTOM, 1998 . - PP. 151-191.
Langues : Français
Mots-clés : MARABOUT ENSEIGNEMENT CORANIQUE TALIBES ENSEIGNEMENT DU CORAN ISLAMISATION ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL MAITRES SYSTEME EDUCATIF COMMUNAUTE URBAINE ECOLE CORANIQUE ELEVE MILIEU URBAIN ISLAM RELIGION MENDICITE AFRIQUE NIGER (NIAMEY) Résumé : Cette étude sociographique sur l'enseignement coranique dans la Communauté Urbaine de Niamey a revêtu trois aspects : enquêtes extensives (recensement systématique des écoles coraniques avec un questionnaire réduit), enquêtes intensives (étude plus poussée sur l'organisation, le fonctionnement et la population de certaines écoles coraniques) et entretiens non directifs avec des personnes averties des questions islamiques. L'auteur a visité 197 écoles et recensé un effectif global de 13.430 élèves dont 12.381 jeunes et 1.049 adultes. Ces écoles relèvent d'un cadre informel. Elles sont d'une organisation simple, fonctionnent avec des moyens très modestes et rencontrent d'énormes problèmes matériels, financiers et relationnels. Les formateurs, maîtres d'écoles coraniques, ont un niveau très élémentaire et vivent mal leur profession : insuffisance voire non paiement des frais d'étude par les parents. Les élèves soumis à une discipline sévère, sont parfois confrontés au problème de la mendicité. Ils parcourent rarement tout le cursus coranique. Bien qu'ayant joué un rôle prépondérant dans l'islamisation du pays, particulièrement dans les villes, les écoles coraniques urbaines survivent difficilement à la montée des médersas, écoles franco-arabes de type moderne. L'étude se termine par une série d'index : un inventaire des associations islamiques et des ONG islamiques exerçant au Niger ; une liste des écoles coraniques de Niamey avec des indications sur les quartiers, les noms des fondateurs et des responsables, les dates de création des écoles, le nombre d'élèves (en distinguant les jeunes des adultes). Permalink : http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=11709 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11600 EDOCS-171/SOU/5126 Article de presse Bibliothèque ENDA indéterminé Exclu du prêt Le refus de l'école / Ibrahima AMADOU ALI
Titre : Le refus de l'école Type de document : texte imprimé Auteurs : Ibrahima AMADOU ALI ; Aboubacar SOULEY ; Yacouba TINE Editeur : ORSTOM Année de publication : 1998 Importance : PP. 9-45 Langues : Français Mots-clés : REFUS DE L'ECOLE TAUX DE SCOLARISATION RENDEMENT SCOLAIRE SCOLARISATION DES FILLES MILIEU RURAL ECHEC SCOLAIRE RENDEMENTS DE L'EDUCATION SYSTEME EDUCATIF ECOLE ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SCOLARISATION ENSEIGNANT EDUCATION DE BASE DEVELOPPEMENT DURABLE JEUNES N'ALLANT PAS A L'ECOLE ECOLE PRIMAIRE NIGER AFRIQUE Résumé : Le faible taux de scolarisation au Niger (29 pour cent en 1996) s'explique par l'importance des échecs scolaires mais aussi par un phénomène très répandu dans le milieu rural : le refus de l'école. Afin de cerner ce phénomène complexe, mais peu étudié, des enquêtes ont été menées, en mars et avril 1996, dans trois milieux très différents : chez des éleveurs peuls dans l'arrondissement de Say, auprès de riziculteurs wogo et de pêcheurs dans les îles de l'arrondissement de Tillabéri, enfin auprès de cultivateurs hausa dans l'arrondissement de Bouza, très marqué par la sécheresse et l'exode rural. Chaque rapport fait le point, séparément, sur une zone donnée, en commerçant par une présentation du terrain : situation géographiques, présentation de la population et des activités économiques, aperçu de la situation de l'enseignement primaire et de l'alphabétisation des adultes. Les motifs de refus de l'école sont variables selon les milieux et les populations mais on relève presque partout des contraintes d'ordre socio-économique, les jeunes enfants étant considérés comme une main-d'ouvre indispensable pour aider à la survie des familles ; des contraintes dûes au mode de vie, aux déplacements et à l'instabilité des populations (pêcheurs, éleveurs nomades, exodants) ; enfin des contraintes d'ordre sociologique dûes à la considération traditionnelle du rôle des filles et des femmes dans les communautés villageoises. Des facteurs internes à l'école sont aussi évoqués : les parents ; les questions de tradition, de religion et de morale interviennent également, l'école " moderne " étant mal acceptée : elle bouleverse l'ordre des choses ; avec une rentabilité douteuse, elle paraît à la fois plus contraignante et moins bien intégrée que l'école coranique. Face à tout cela, on relève partout un découragement, pour ne pas dire une certaine démission, des responsables de l'éducation et des enseignants. Le temps de " l'école forcée " n'étant plus tellement de mise, plutôt que de proposer hâtivement des solutions pour améliorer le recrutement et lutter contre la mauvaise fréquentation sociale, il convenait d'essayer de comprendre, sans préjugés, ce qui motive les attitudes des parents. Si les populations rurales gagneraient à être sensibilisées pour qu'elles prennent conscience des conditions d'un développement durable et misent davantage sur l'avenir de leurs enfants, en contrepartie, les responsables de l'éducation devraient tout faire pour être davantage à l'écoute des populations et pour soigner l'image de l'école, en commençant par améliorer les rendements scolaires. Un dialogue permanent devrait s'instaurer, sur le terrain, entre les différents partenaires de l'école, pour une meilleure intégration de l'école au sein du village Permalink : http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=11705 Le refus de l'école [texte imprimé] / Ibrahima AMADOU ALI ; Aboubacar SOULEY ; Yacouba TINE . - [S.l.] : ORSTOM, 1998 . - PP. 9-45.
Langues : Français
Mots-clés : REFUS DE L'ECOLE TAUX DE SCOLARISATION RENDEMENT SCOLAIRE SCOLARISATION DES FILLES MILIEU RURAL ECHEC SCOLAIRE RENDEMENTS DE L'EDUCATION SYSTEME EDUCATIF ECOLE ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SCOLARISATION ENSEIGNANT EDUCATION DE BASE DEVELOPPEMENT DURABLE JEUNES N'ALLANT PAS A L'ECOLE ECOLE PRIMAIRE NIGER AFRIQUE Résumé : Le faible taux de scolarisation au Niger (29 pour cent en 1996) s'explique par l'importance des échecs scolaires mais aussi par un phénomène très répandu dans le milieu rural : le refus de l'école. Afin de cerner ce phénomène complexe, mais peu étudié, des enquêtes ont été menées, en mars et avril 1996, dans trois milieux très différents : chez des éleveurs peuls dans l'arrondissement de Say, auprès de riziculteurs wogo et de pêcheurs dans les îles de l'arrondissement de Tillabéri, enfin auprès de cultivateurs hausa dans l'arrondissement de Bouza, très marqué par la sécheresse et l'exode rural. Chaque rapport fait le point, séparément, sur une zone donnée, en commerçant par une présentation du terrain : situation géographiques, présentation de la population et des activités économiques, aperçu de la situation de l'enseignement primaire et de l'alphabétisation des adultes. Les motifs de refus de l'école sont variables selon les milieux et les populations mais on relève presque partout des contraintes d'ordre socio-économique, les jeunes enfants étant considérés comme une main-d'ouvre indispensable pour aider à la survie des familles ; des contraintes dûes au mode de vie, aux déplacements et à l'instabilité des populations (pêcheurs, éleveurs nomades, exodants) ; enfin des contraintes d'ordre sociologique dûes à la considération traditionnelle du rôle des filles et des femmes dans les communautés villageoises. Des facteurs internes à l'école sont aussi évoqués : les parents ; les questions de tradition, de religion et de morale interviennent également, l'école " moderne " étant mal acceptée : elle bouleverse l'ordre des choses ; avec une rentabilité douteuse, elle paraît à la fois plus contraignante et moins bien intégrée que l'école coranique. Face à tout cela, on relève partout un découragement, pour ne pas dire une certaine démission, des responsables de l'éducation et des enseignants. Le temps de " l'école forcée " n'étant plus tellement de mise, plutôt que de proposer hâtivement des solutions pour améliorer le recrutement et lutter contre la mauvaise fréquentation sociale, il convenait d'essayer de comprendre, sans préjugés, ce qui motive les attitudes des parents. Si les populations rurales gagneraient à être sensibilisées pour qu'elles prennent conscience des conditions d'un développement durable et misent davantage sur l'avenir de leurs enfants, en contrepartie, les responsables de l'éducation devraient tout faire pour être davantage à l'écoute des populations et pour soigner l'image de l'école, en commençant par améliorer les rendements scolaires. Un dialogue permanent devrait s'instaurer, sur le terrain, entre les différents partenaires de l'école, pour une meilleure intégration de l'école au sein du village Permalink : http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=11705 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11596 EDOCS-171/AMA/5122 Article de presse Bibliothèque ENDA indéterminé Exclu du prêt