Titre : | Sénégal : La prison à l'époque coloniale. Significations, évitement et évasions | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Ibrahima THIOUB | Editeur : | UCAD | Année de publication : | (s.d.) | Importance : | 303 p. | Langues : | Français | Mots-clés : | PRISON DROIT PENAL COLONIALISME INSTITUTIONS PENALES SENEGAL AFRIQUE DE L'OUEST | Résumé : | La prison coloniale a participé à la subvention des systèmes pénaux autochtones, même si ceux-ci connaissaient la privation de liberté, en tant que sanction d'actes transgressifs des normes politiques ou sociales. Certes, l'introduction de l'Islam et le développement ultérieur de la traite des esclaves ont apporté des changements majeurs dans les motifs et les modes de sanctions des individus, mais la généralisation de l'incarcération pénale s'est opérée avec la colonisation. La prison se substitua alors à certaines pénalités - lapidation, bannissement, réduction à la captivité, vente aux négriers, ordalie - toute forme de punition heurtant les prétentions " civilisatrices " de l'idéologie coloniale française. Très tôt, les prisons, ou ce qui en tint lieu, proliférèrent, enfermant la société colonisée, dans un maillage carcéral relativement dense. Les objectifs étaient de briser la force d'inertie des populations, entrave majeur à la réalisation des vues de l'autorité coloniale et de fournir des travailleurs gratuits à l'administration et aux entreprises privées par l'emploi systématique de la main-d'ouvre pénale. Cette dernière fonction participa largement à l'accroissement des effectifs de la population carcérale de la colonie en un temps relativement court. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=18172 |
Sénégal : La prison à l'époque coloniale. Significations, évitement et évasions [texte imprimé] / Ibrahima THIOUB . - [S.l.] : UCAD, (s.d.) . - 303 p. Langues : Français Mots-clés : | PRISON DROIT PENAL COLONIALISME INSTITUTIONS PENALES SENEGAL AFRIQUE DE L'OUEST | Résumé : | La prison coloniale a participé à la subvention des systèmes pénaux autochtones, même si ceux-ci connaissaient la privation de liberté, en tant que sanction d'actes transgressifs des normes politiques ou sociales. Certes, l'introduction de l'Islam et le développement ultérieur de la traite des esclaves ont apporté des changements majeurs dans les motifs et les modes de sanctions des individus, mais la généralisation de l'incarcération pénale s'est opérée avec la colonisation. La prison se substitua alors à certaines pénalités - lapidation, bannissement, réduction à la captivité, vente aux négriers, ordalie - toute forme de punition heurtant les prétentions " civilisatrices " de l'idéologie coloniale française. Très tôt, les prisons, ou ce qui en tint lieu, proliférèrent, enfermant la société colonisée, dans un maillage carcéral relativement dense. Les objectifs étaient de briser la force d'inertie des populations, entrave majeur à la réalisation des vues de l'autorité coloniale et de fournir des travailleurs gratuits à l'administration et aux entreprises privées par l'emploi systématique de la main-d'ouvre pénale. Cette dernière fonction participa largement à l'accroissement des effectifs de la population carcérale de la colonie en un temps relativement court. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=18172 |
|