Titre de série : | TRANSCRIPTASE | Titre : | Déterminants biologiques et comportementaux de la non progression vers le sida | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Janine PIERRET | Année de publication : | 1997/11 | Importance : | N°60 (pp. 24-26) | Langues : | Français | Mots-clés : | COMPORTEMENT A RISQUE TRANSMISSION POLITIQUE SANITAIRE TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL INFECTION A VIH HOMOSEXUELS PATIENTS PAYS EN DEVELOPPEMENT | Résumé : | Une étude cas-témoin des facteurs biologiques et de mode de vie qui permettraient d'expliquer pourquoi certaines personnes évoluent lentement vers les maladies met surtout en évidence l'existence d'un système de croyance commun à l'ensemble des personnes infectées par le VIH qui les différencie nettement des autres malades : leur capacité personnelle à influer sur l'évolution de la maladie. Pour conclure on peut aussi souligner que ce type d'approche fait totalement l'impasse sur le sens donné au Sida et le contexte dans lequel s'inscrit la contamination. Toute maladie et le sida, par la construction sociale dont il a fait l'objet et le contenu moral qu'il a pris crée une rupture dans la vie des personnes atteintes. Cette rupture remet en cause les systèmes d'interprétation et les comportements comme les façons de vivre. Elle implique la mobilisation des ressources cognitives, émotionnelles, affectives pour lutter, réorganiser la vie, financière. Cette rupture ne peut se comprendre que si on l'intègre dans le contexte économique et social dans lequel les personnes vivent, c'est-à-dire en prenant en compte les valeurs et les positions face à la maladie, les droits des malades ainsi que les politiques sanitaires et sociales mises en place par les pouvoirs publics. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=12452 |
TRANSCRIPTASE. Déterminants biologiques et comportementaux de la non progression vers le sida [texte imprimé] / Janine PIERRET . - 1997/11 . - N°60 (pp. 24-26). Langues : Français Mots-clés : | COMPORTEMENT A RISQUE TRANSMISSION POLITIQUE SANITAIRE TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL INFECTION A VIH HOMOSEXUELS PATIENTS PAYS EN DEVELOPPEMENT | Résumé : | Une étude cas-témoin des facteurs biologiques et de mode de vie qui permettraient d'expliquer pourquoi certaines personnes évoluent lentement vers les maladies met surtout en évidence l'existence d'un système de croyance commun à l'ensemble des personnes infectées par le VIH qui les différencie nettement des autres malades : leur capacité personnelle à influer sur l'évolution de la maladie. Pour conclure on peut aussi souligner que ce type d'approche fait totalement l'impasse sur le sens donné au Sida et le contexte dans lequel s'inscrit la contamination. Toute maladie et le sida, par la construction sociale dont il a fait l'objet et le contenu moral qu'il a pris crée une rupture dans la vie des personnes atteintes. Cette rupture remet en cause les systèmes d'interprétation et les comportements comme les façons de vivre. Elle implique la mobilisation des ressources cognitives, émotionnelles, affectives pour lutter, réorganiser la vie, financière. Cette rupture ne peut se comprendre que si on l'intègre dans le contexte économique et social dans lequel les personnes vivent, c'est-à-dire en prenant en compte les valeurs et les positions face à la maladie, les droits des malades ainsi que les politiques sanitaires et sociales mises en place par les pouvoirs publics. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=12452 |
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