Résumé : | Censée préserver la diversité biologique et introduire un « partage équitable » des bénéfices issus de l'usage des ressources génétiques, la Convention de Rio de juin 1992 se présente comme un « progrès ». Ce texte reste cependant flou et peu contraignant. Et si les multinationales se sont vues contraintes à quelques concessions pécuniaires, c'est sur leur terrain que tout le débat a été ramené: celui du règne de l'économie, où la vie elle-même devient marchandise. De plus, l'encre de la Convention de Rio à peine sèche, les accords du GATT faisaient rebondir une question centrale dans toute cette affaire : l'introduction de brevets sur le vivant. |