Résumé : | Le bilan du pluralisme médiatique, des avancées et reculs en matière de liberté de presse en Afrique, dressé à l'Association de la célébration le 3 mai 1993 de la deuxième journée internationale de la liberté de presse, avait établi des progrès certains dans le renforcement des libertés d'expression, fondements des libertés de presse et d'information, 30 journalistes emprisonnés en Afrique en 1991, 25 en 1992. Evolution favorable qui avait nourri ici et là, beaucoup d'espoirs. L'Afrique en effet s'engageait dans une sorte de remise en cause des modèles de gouvernement hérités du parti unique et acceptait de faire enfin, le pari sur le citoyen, au détriment du sujet. Au confluent des intérêts classiques et de compétition pour le développement, la communication sociale était convoquée pour structurer le dialogue entre les différentes composantes de la nation, faciliter la cohabitation civilisée entre l'Etat, révisé à l'aube des programmes d'ajustement structurels, les forces sociales et les partis politiques. |