Le bassin du Fleuve Sénégal s'étend sur environ 300 000 km2, depuis la Guinée jusqu'à la zone du Delta, en marge du désert mauritanien. Tout projet d'aménagement fondé sur l'eau à l'intérieur de l'ensemble du basin réceptionnant les eaux de pluie. Cette eau est l'élément naturel principal qui crée une liaison entre les différentes parties de ce bassin versant et qui rend solidaires les surfaces d'où elle descend et les parties ovales où elle est utilisée. Et grâce aux possibilités conjuguées des barrages de Diama et de Manantali, les superficies irrigables sont estimées à environ 375 000 ha . Le présent document est un rapport des investissements impliqués par les barrages de Diama et de Manantali : l'après barrage. L'un des objectifs initiaux était de " faire le point " des informations disponibles et de détecter les changements en cours dans un certain nombre de domaines : technologie, élevage, culture, émigration. L'Après-Barrage perçu dans dimension agricole, suscite trois questions : - Quelle structure promouvoir ? - Quel type d'organisation de la protection mettre en place ? - Quels risques écologiques, sociologiques, sanitaires prévenir ? Le Sénégal présente un certain nombre de caractéristiques majeures bien connues dont, un milieu physique en voie désertification, un régime des pluies profondément perturbé depuis deux décennies, un taux de croissance de la population qui est l'un des plus élevées du globe, un revenu réel par tête qui oscille autour de 450$ de puis les années soixante-dix, un taux d'urbanisation rapide et un taux de couverture des importations par les exportations qui, pour s'être sans doute amélioré, ne dépassait pas 60 pour cent en 1983.

Le bassin du Fleuve Sénégal s'étend sur environ 300 000 km2, depuis la Guinée jusqu'à la zone du Delta, en marge du désert mauritanien. Tout projet d'aménagement fondé sur l'eau à l'intérieur de l'ensemble du basin réceptionnant les eaux de pluie. Cette eau est l'élément naturel principal qui crée une liaison entre les différentes parties de ce bassin versant et qui rend solidaires les surfaces d'où elle descend et les parties ovales où elle est utilisée. Et grâce aux possibilités conjuguées des barrages de Diama et de Manantali, les superficies irrigables sont estimées à environ 375 000 ha . Le présent document est un rapport des investissements impliqués par les barrages de Diama et de Manantali : l'après barrage. L'un des objectifs initiaux était de " faire le point " des informations disponibles et de détecter les changements en cours dans un certain nombre de domaines : technologie, élevage, culture, émigration. L'Après-Barrage perçu dans dimension agricole, suscite trois questions : - Quelle structure promouvoir ? - Quel type d'organisation de la protection mettre en place ? - Quels risques écologiques, sociologiques, sanitaires prévenir ? Le Sénégal présente un certain nombre de caractéristiques majeures bien connues dont, un milieu physique en voie désertification, un régime des pluies profondément perturbé depuis deux décennies, un taux de croissance de la population qui est l'un des plus élevées du globe, un revenu réel par tête qui oscille autour de 450$ de puis les années soixante-dix, un taux d'urbanisation rapide et un taux de couverture des importations par les exportations qui, pour s'être sans doute amélioré, ne dépassait pas 60 pour cent en 1983.