La fin du XX è siècle est marquée, à l'échelle de la planète, par deux faits majeurs: le phénomène communément dénommé «globalisation» ou «mondialisation», qui a renforcé les liens de dépendance des Etats-Nations, et la multiplication de foyers de tensions où des violences, tantôt sporadiques, tantôt systématiques, mettent en danger des vies humaines et l'équilibre des relations entre nations. Plus que tous les autres, le Continent africain est celui qui subit, outre les effets politiques de l'ajustement structurel et ceux de grandes endémies comme le paludisme ou la pandémie du Sida, les contrecoups de la dégradation de l'environnement. A cela s'ajoute le caractère de plus en plus exacerbé des conflits inter ou intra nationaux, qui rend aléatoire l'espoir de réaliser un développement durable. Les troubles, conflits et guerres sont, depuis des décennies parfois, le lot de nombreux pays africains. Leurs conséquences sur la sécurité et l'intégrité physique des individus, comme sur les infrastructures socio-économiques des Etats, sont catastrophiques. L'Afrique est le continent qui compte le plus grand nombre de réfugiés. C'est dire combien une telle situation hypothèque lourdement les chances d'un développement durable. Face aux tragédies nationales, régionales ou internationales à répétitions, le Secrétaire Général des Nations Unies, Boutros Boutros-Ghali publiait en 1992 son Agenda pour la paix, incitant les Nations Unies à relever les défis que sont la prévention des conflits et leur règlement par les voies les plus diverses : la diplomatie, mais aussi l'éducation. Dès la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, les Nations Unies avaient mis en place une politique favorisant le triomphe des idéaux de paix et de respect des droits de l'homme, tels que stipulés dans La Déclaration Universelle des Droits de l' Homme du 10 décembre 1948, largement acceptée par tous les Etats.

La fin du XX è siècle est marquée, à l'échelle de la planète, par deux faits majeurs: le phénomène communément dénommé «globalisation» ou «mondialisation», qui a renforcé les liens de dépendance des Etats-Nations, et la multiplication de foyers de tensions où des violences, tantôt sporadiques, tantôt systématiques, mettent en danger des vies humaines et l'équilibre des relations entre nations. Plus que tous les autres, le Continent africain est celui qui subit, outre les effets politiques de l'ajustement structurel et ceux de grandes endémies comme le paludisme ou la pandémie du Sida, les contrecoups de la dégradation de l'environnement. A cela s'ajoute le caractère de plus en plus exacerbé des conflits inter ou intra nationaux, qui rend aléatoire l'espoir de réaliser un développement durable. Les troubles, conflits et guerres sont, depuis des décennies parfois, le lot de nombreux pays africains. Leurs conséquences sur la sécurité et l'intégrité physique des individus, comme sur les infrastructures socio-économiques des Etats, sont catastrophiques. L'Afrique est le continent qui compte le plus grand nombre de réfugiés. C'est dire combien une telle situation hypothèque lourdement les chances d'un développement durable. Face aux tragédies nationales, régionales ou internationales à répétitions, le Secrétaire Général des Nations Unies, Boutros Boutros-Ghali publiait en 1992 son Agenda pour la paix, incitant les Nations Unies à relever les défis que sont la prévention des conflits et leur règlement par les voies les plus diverses : la diplomatie, mais aussi l'éducation. Dès la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, les Nations Unies avaient mis en place une politique favorisant le triomphe des idéaux de paix et de respect des droits de l'homme, tels que stipulés dans La Déclaration Universelle des Droits de l' Homme du 10 décembre 1948, largement acceptée par tous les Etats.