Partout la Ville se développe, détruisant des équilibres ancestraux, posant de nouveaux problèmes mais ouvrant aussi de nouvelles perspectives, imposant d’autres modes d’organisation. Partout on assiste à la recherche de nouveaux équilibres entre les pouvoirs et les responsabilités de l’État et des collectivités locales. Une véritable «poussée de décentralisation » est à l’œuvre dans les diverses régions du monde et notamment dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest. En 1996, à Istanbul, lors du sommet « HABITAT II », la communauté internationale en a pris acte en invitant pour la première fois les maires à venir faire entendre leur voix à côté de celle des responsables gouvernementaux pour penser la Ville de demain. Mais la ville ne saurait se construire sans les habitants : elle n’existe que par et pour les habitants. En Afrique, société d’abord rurale, depuis les temps les plus reculés les groupes de base ont su s’organiser sous des formes originales et efficaces : souvent pour manifester leur volonté de communauté humaine de prendre en charge leurs propres problèmes, parfois pour faire face à la carence des pouvoirs publics à assurer les services de base indispensables à toute vie collective, ou tout simplement dans une dynamique d’innovation et de changement. 

Partout la Ville se développe, détruisant des équilibres ancestraux, posant de nouveaux problèmes mais ouvrant aussi de nouvelles perspectives, imposant d’autres modes d’organisation. Partout on assiste à la recherche de nouveaux équilibres entre les pouvoirs et les responsabilités de l’État et des collectivités locales. Une véritable «poussée de décentralisation » est à l’œuvre dans les diverses régions du monde et notamment dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest. En 1996, à Istanbul, lors du sommet « HABITAT II », la communauté internationale en a pris acte en invitant pour la première fois les maires à venir faire entendre leur voix à côté de celle des responsables gouvernementaux pour penser la Ville de demain. Mais la ville ne saurait se construire sans les habitants : elle n’existe que par et pour les habitants. En Afrique, société d’abord rurale, depuis les temps les plus reculés les groupes de base ont su s’organiser sous des formes originales et efficaces : souvent pour manifester leur volonté de communauté humaine de prendre en charge leurs propres problèmes, parfois pour faire face à la carence des pouvoirs publics à assurer les services de base indispensables à toute vie collective, ou tout simplement dans une dynamique d’innovation et de changement.