Les évènements monétaires et financiers qui ont marqué le continent africain en 1979 ont revêtu diverses formes. Les tentatives de réajustement au plan interne, qui ont été entreprises par plusieurs pays africains se sont révélées insuffisantes, en raison des faibles performances économiques de 1978 et de la détérioration de la situation financière internationale tout au long de 1979. Les résultats positifs obtenus en début d'année ont été finalement anihilés par l'incidence des facteurs extérieurs notamment les fluctuations des taux de change et la hausse des prix des produits importés. Ces facteurs ont surtout affecté les pays non exportateurs de pétrole puisque les pays africains de l'O.P.E.P., bien que payant également très cher leurs importateurs, ont procédé à un relèvement du prix de leur pétrole exporté au cours du second semestre. Les pays non exportateurs de pétrole ont continué à solliciter du Fonds Monétaire International et d'autres institutions financières ou gouvernementales des concours pour combler leur déficit courant. Mais les pays africains ont toutefois pris davantage conscience du fait qu'ils pouvaient eux-mêmes améliorer leurs performaances économiques au niveau du continent grace à l'établissement entre eux d'accords commerciaux et de paiements.

Les évènements monétaires et financiers qui ont marqué le continent africain en 1979 ont revêtu diverses formes. Les tentatives de réajustement au plan interne, qui ont été entreprises par plusieurs pays africains se sont révélées insuffisantes, en raison des faibles performances économiques de 1978 et de la détérioration de la situation financière internationale tout au long de 1979. Les résultats positifs obtenus en début d'année ont été finalement anihilés par l'incidence des facteurs extérieurs notamment les fluctuations des taux de change et la hausse des prix des produits importés. Ces facteurs ont surtout affecté les pays non exportateurs de pétrole puisque les pays africains de l'O.P.E.P., bien que payant également très cher leurs importateurs, ont procédé à un relèvement du prix de leur pétrole exporté au cours du second semestre. Les pays non exportateurs de pétrole ont continué à solliciter du Fonds Monétaire International et d'autres institutions financières ou gouvernementales des concours pour combler leur déficit courant. Mais les pays africains ont toutefois pris davantage conscience du fait qu'ils pouvaient eux-mêmes améliorer leurs performaances économiques au niveau du continent grace à l'établissement entre eux d'accords commerciaux et de paiements.