Importance : | Vol.V ; N°17-18-19 (PP 45-83) |
Résumé : | Le développement en Côte d'Ivoire a toujours été accompagné par des distortions dans l'accumulation et dans la distribution de produits. Ce problème chronique a été plus ou moins expérimenté intensivement dans différentes étapes de son histoire post-coloniale. Au moment du gouvernement colonial, le premier souci fut la division administrative et parfois, militaire du pays. Aucune tentative n'a été faite pour définir et organiser les régions comme étant des entités spatiales économiquement viables. Cependant, les différents provinces se sont développés selon leurs aptitudes naturelles et humaines, sans aucune pensé de mitiger les disparités conséquentes. Le résultat, aujourd'hui, est une centralisation à la partie sud du pays : la main-d'ouvre et les activités primaires (70 pour cent de la population exportent pratiquement toutes les récoltes, et 60 pour cent de produits alimentaires) ainsi que les activités secondaires et tertiaires (75 pour cent de firmes et des opportunités de travail au niveau des secteurs modernes se trouvent dans le sud). A cela, l'inhérent danger politique dans une telle situation est évident la fracture de développement global entre les régions mène invraisemblablement vers une nation instable. Cette menace qui est clairement visible par les décideurs politiques, justifie que le contexte dans lequel s'agrippe les innovations de l'agriculture du territoire du centre -Bandama. |