Importance : | vol. 9, n°1,2,3,4 ; n° 33-34-35-36 (pp 203-220) |
Résumé : | Au sein du marché du bois au Sénégal, peu de mesures politiques (autres que la collecte de taxes et des droits) sont rigoureusement mises en ouvre. Ce fait est dû à un certain nombre de facteurs notamment les larges contraintes physiques, sociales et économiques pesant sur la conservation du combustible ligneux ; contradictions intégrées dans le mandat imparti à la direction des eaux et forêts et l'influence du marché du charbon sur l'Etat qui englobe la direction des eaux et forêt. Dans ce chapitre, nous analysons la faillite de ces mesures politiques appliquées au marché du charbon, et nous examinons les facteurs qui rendaient probable une telle faillite. Ces facteurs sont tous partie intégrante des intérêts les plus généraux de l'économie urbaine, de la direction des eaux et forêts et des puissants marchands. |