Titre : | PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL DE ZIGUINCHOR : RAPPORT FINAL | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | ’Agence Régionale de Développement de Ziguinchor (ARDZ), Auteur | Année de publication : | Décembre 2018 | Importance : | 128 p | Langues : | Français | Catégories : | ADMINISTRATION LOCALE COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISATION DEVELOPPEMENT DES COLLECTIVITES INSTITUTIONS PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT PLANIFICATION FINANCIERE PLANIFICATION LOCALE POLITIQUE URBAINE SENEGAL
| Mots-clés : | Communes d'arrondissements/ Ziguinchor | Résumé : | La Commune de Ziguinchor, capitale de la région du même nom, se trouve sur la rive gauche du fleuve Casamance à 65 km de son embouchure sur l’Océan Atlantique et à 15 km de la frontière avec la Guinée Bissau. Ses coordonnées géographiques sont : - Longitude : 16° 16’ ouest ; - Latitude : 12° 36’ nord. La superficie de la Commune est estimée à 4533 hectares. La Commune de Ziguinchor s’est développée sur un site fluvial composé de dépressions saisonnières inondables et de bas plateaux du continental terminal. L’extension de la ville le long du fleuve Casamance est bloquée par deux marigots Boutoute et Djibélor. La Commune est limitée au Nord par Tobor (Commune de Niamone), au Sud, à l’Est et à l’Ouest par la Commune de Niaguis. La décentralisation consiste en un transfert de compétences de l’Etat vers les Collectivités Territoriales (CL). Elle vise à donner aux CL des compétences propres, à faire élire leurs autorités par la population et à assurer un meilleur équilibre des pouvoirs sur l’ensemble du territoire. Depuis les années 90, de nouvelles réformes ont permis un approfondissement de cette décentralisation qui donne, aujourd’hui, aux Collectivités Territoriales, une compétence pleine en matière de planification économique et sociale. Le processus a conduit fondamentalement à deux réformes majeures réalisées respectivement en 1972 et en 1996. • La première réforme de 1972 pose « l’acte précurseur des libertés locales plus affirmées, avec la promotion de la déconcentration et la régionalisation de la planification ». • La deuxième réforme, réalisée en 1996 « dans le souci d’accroitre la proximité de l’Etat et la responsabilité des collectivités territoriales », consacre la régionalisation avec notamment l’érection de la région en collectivité territoriale, la création des Communes d’arrondissements, le transfert aux collectivités territoriales de compétences dans neuf domaines. Cette politique de décentralisation au Sénégal, en particulier entre 1972 et 2012, a permis d’engranger des avancées administratives et institutionnelles indéniables. Mais beaucoup de limites pèsent encore sur sa mise en œuvre. Il s’agit notamment de : • des faiblesses objectives du cadre institutionnel et organisationnel de la décentralisation pour la promotion du développement territorial ; • La faiblesse de la politique d’aménagement du territoire limitée par une architecture territoriale rigide ; • La faiblesse de la gouvernance territoriale • La faiblesse de la coproduction des acteurs du développement territorial qui induit fortement l’inefficacité des interventions ; • L’incohérence et l’inefficience des mécanismes de financement du développement territorial accentuées par l’insuffisance des moyens. En effet, le contexte et la faiblesse de ces politiques et stratégies de développement appliquées jusque-là, entrainent la nécessité d’initier des alternatives susceptibles de corriger les déficiences et de réaliser des progrès significatifs à l’échelle nationale et un développement territorial harmonieux et durable. Ainsi les autorités se sont engagées dans une nouvelle réforme de la décentralisation avec l’adoption d’une nouvelle loi dénommée Acte 3 de la décentralisation. Cette réforme constitutive des différentes étapes dont les plus importantes sont : • Faire le bilan de la politique de décentralisation au Sénégal afin d’ouvrir un chemin pour un véritable développement ; • Lancer « l’option de territorialisation des politiques publiques de développement, avec la Casamance comme pôle test. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’élaboration de ce plan de développement Communal (PDC) de Ziguinchor. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31225 |
PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL DE ZIGUINCHOR : RAPPORT FINAL [texte imprimé] / ’Agence Régionale de Développement de Ziguinchor (ARDZ), Auteur . - Décembre 2018 . - 128 p. Langues : Français Catégories : | ADMINISTRATION LOCALE COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISATION DEVELOPPEMENT DES COLLECTIVITES INSTITUTIONS PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT PLANIFICATION FINANCIERE PLANIFICATION LOCALE POLITIQUE URBAINE SENEGAL
| Mots-clés : | Communes d'arrondissements/ Ziguinchor | Résumé : | La Commune de Ziguinchor, capitale de la région du même nom, se trouve sur la rive gauche du fleuve Casamance à 65 km de son embouchure sur l’Océan Atlantique et à 15 km de la frontière avec la Guinée Bissau. Ses coordonnées géographiques sont : - Longitude : 16° 16’ ouest ; - Latitude : 12° 36’ nord. La superficie de la Commune est estimée à 4533 hectares. La Commune de Ziguinchor s’est développée sur un site fluvial composé de dépressions saisonnières inondables et de bas plateaux du continental terminal. L’extension de la ville le long du fleuve Casamance est bloquée par deux marigots Boutoute et Djibélor. La Commune est limitée au Nord par Tobor (Commune de Niamone), au Sud, à l’Est et à l’Ouest par la Commune de Niaguis. La décentralisation consiste en un transfert de compétences de l’Etat vers les Collectivités Territoriales (CL). Elle vise à donner aux CL des compétences propres, à faire élire leurs autorités par la population et à assurer un meilleur équilibre des pouvoirs sur l’ensemble du territoire. Depuis les années 90, de nouvelles réformes ont permis un approfondissement de cette décentralisation qui donne, aujourd’hui, aux Collectivités Territoriales, une compétence pleine en matière de planification économique et sociale. Le processus a conduit fondamentalement à deux réformes majeures réalisées respectivement en 1972 et en 1996. • La première réforme de 1972 pose « l’acte précurseur des libertés locales plus affirmées, avec la promotion de la déconcentration et la régionalisation de la planification ». • La deuxième réforme, réalisée en 1996 « dans le souci d’accroitre la proximité de l’Etat et la responsabilité des collectivités territoriales », consacre la régionalisation avec notamment l’érection de la région en collectivité territoriale, la création des Communes d’arrondissements, le transfert aux collectivités territoriales de compétences dans neuf domaines. Cette politique de décentralisation au Sénégal, en particulier entre 1972 et 2012, a permis d’engranger des avancées administratives et institutionnelles indéniables. Mais beaucoup de limites pèsent encore sur sa mise en œuvre. Il s’agit notamment de : • des faiblesses objectives du cadre institutionnel et organisationnel de la décentralisation pour la promotion du développement territorial ; • La faiblesse de la politique d’aménagement du territoire limitée par une architecture territoriale rigide ; • La faiblesse de la gouvernance territoriale • La faiblesse de la coproduction des acteurs du développement territorial qui induit fortement l’inefficacité des interventions ; • L’incohérence et l’inefficience des mécanismes de financement du développement territorial accentuées par l’insuffisance des moyens. En effet, le contexte et la faiblesse de ces politiques et stratégies de développement appliquées jusque-là, entrainent la nécessité d’initier des alternatives susceptibles de corriger les déficiences et de réaliser des progrès significatifs à l’échelle nationale et un développement territorial harmonieux et durable. Ainsi les autorités se sont engagées dans une nouvelle réforme de la décentralisation avec l’adoption d’une nouvelle loi dénommée Acte 3 de la décentralisation. Cette réforme constitutive des différentes étapes dont les plus importantes sont : • Faire le bilan de la politique de décentralisation au Sénégal afin d’ouvrir un chemin pour un véritable développement ; • Lancer « l’option de territorialisation des politiques publiques de développement, avec la Casamance comme pôle test. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’élaboration de ce plan de développement Communal (PDC) de Ziguinchor. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31225 |
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