La crise de l'énergie qui s'est amorcée au début des années 1970 a exercé, à des degrés divers, des contraintes certaines sur le système économique mondial. Dans les pays du Tiers-monde et plus particulièrement ceux de l'Afrique au Sud du Sahara, cette crise continue à présenter deux aspects principaux qui sont liés entre eux. Tout d'abord, la hausse des prix des produits pétroliers importés affecte lourdement la balance des paiements, et la plupart de ces pays consacrent plus de la moitié de leurs disponibilités en dévises à l'achat de combustibles fossiles. En second lieu, il y a le problème non mois inquiétant des combustibles ligneux et autres formes traditionnelles d'énergie tirés de la biomasse (résidus de récolte, fumier), dont la majorité de la populattion de ces pays est tributaire pour la cuisson des aliments et le chauffage. Le fait que les problèmes soient urgents ne singifie nullement qu'ils soient justiciables de solutions conjoncturelles. Ils ne pourront être résolus que par la mise en oeuvre de politiques engageant le long terme et en inter-relation étroite avec tous les autres aspects d'une stratégie globale de développement. Dans ces conditions, il est nécessaire pour les pays de l'Afrique du Sud du Sahara, à l'instar de beaucoup de pays du Tiers-monde (Asie, Amérique Latine) de s'engager dans la voie de la planification énergétique et de se donner le système institutionnel et les instruments d'action appropriés. Des préoccupations analogues sont exprimées par différents organismes de coopération et divers institutions de financement du développement, bilatéraux. Les travaux de planification énergétique sont d'autant plus nécessaires et utiles que malgré leur situation très critique, les perspectives d'avenir des pays africains ne sont pas sans issue. La diversité des facteurs en cause et la multiplicité des interdépendances avec les autres facteurs du développement ouvrent des possibilités de choix alternatifs poour l'élaboration de stratégies énergétiques à long terme. Les politiques à mettre en oeuvre peuvent viser à influer sur le volume et les conditions de la demande (à court, à moyen et à long terme), sur le choix entre les divers ressources énergétiques possibles, sur l'élaboration et le financement des programmes d'investissement, sur les principes de planification.

La crise de l'énergie qui s'est amorcée au début des années 1970 a exercé, à des degrés divers, des contraintes certaines sur le système économique mondial. Dans les pays du Tiers-monde et plus particulièrement ceux de l'Afrique au Sud du Sahara, cette crise continue à présenter deux aspects principaux qui sont liés entre eux. Tout d'abord, la hausse des prix des produits pétroliers importés affecte lourdement la balance des paiements, et la plupart de ces pays consacrent plus de la moitié de leurs disponibilités en dévises à l'achat de combustibles fossiles. En second lieu, il y a le problème non mois inquiétant des combustibles ligneux et autres formes traditionnelles d'énergie tirés de la biomasse (résidus de récolte, fumier), dont la majorité de la populattion de ces pays est tributaire pour la cuisson des aliments et le chauffage. Le fait que les problèmes soient urgents ne singifie nullement qu'ils soient justiciables de solutions conjoncturelles. Ils ne pourront être résolus que par la mise en oeuvre de politiques engageant le long terme et en inter-relation étroite avec tous les autres aspects d'une stratégie globale de développement. Dans ces conditions, il est nécessaire pour les pays de l'Afrique du Sud du Sahara, à l'instar de beaucoup de pays du Tiers-monde (Asie, Amérique Latine) de s'engager dans la voie de la planification énergétique et de se donner le système institutionnel et les instruments d'action appropriés. Des préoccupations analogues sont exprimées par différents organismes de coopération et divers institutions de financement du développement, bilatéraux. Les travaux de planification énergétique sont d'autant plus nécessaires et utiles que malgré leur situation très critique, les perspectives d'avenir des pays africains ne sont pas sans issue. La diversité des facteurs en cause et la multiplicité des interdépendances avec les autres facteurs du développement ouvrent des possibilités de choix alternatifs poour l'élaboration de stratégies énergétiques à long terme. Les politiques à mettre en oeuvre peuvent viser à influer sur le volume et les conditions de la demande (à court, à moyen et à long terme), sur le choix entre les divers ressources énergétiques possibles, sur l'élaboration et le financement des programmes d'investissement, sur les principes de planification.