« Un vieillard qui meurt, c'est toute une bibliothèque qui brûle ». La formule d'Amadou Hampaté Ba est désormais célèbre. On ne peut malheureusement pas empêcher les vieillards de mourir, mais on peut produire des livres pour que le savoir ne meure pas. Le livre, et en particulier le livre technique, constitue un outil de développement aussi important que les routes, les banques, les barrages, etc. L'affirmation peut surprendre. Pourtant, elle n'a rien d'excessif. Sans livre, comment construire une mémoire collective du développement ? Sans livre, comment former, comment faire rayonner savoirs et savoir-faire ? Sans livre, comment sortir de la dépendance au savoir technique extérieur ? Pourtant, aujourd'hui, l'Afrique produit relativement peu de livres et les ouvrages réalisés circulent mal, qu'ils soient édités au Nord ou au Sud. Où se situent les blocages, comment donner un nouveau souffle à l'édition africaine et à la diffusion du livre technique en Afrique ?

« Un vieillard qui meurt, c'est toute une bibliothèque qui brûle ». La formule d'Amadou Hampaté Ba est désormais célèbre. On ne peut malheureusement pas empêcher les vieillards de mourir, mais on peut produire des livres pour que le savoir ne meure pas. Le livre, et en particulier le livre technique, constitue un outil de développement aussi important que les routes, les banques, les barrages, etc. L'affirmation peut surprendre. Pourtant, elle n'a rien d'excessif. Sans livre, comment construire une mémoire collective du développement ? Sans livre, comment former, comment faire rayonner savoirs et savoir-faire ? Sans livre, comment sortir de la dépendance au savoir technique extérieur ? Pourtant, aujourd'hui, l'Afrique produit relativement peu de livres et les ouvrages réalisés circulent mal, qu'ils soient édités au Nord ou au Sud. Où se situent les blocages, comment donner un nouveau souffle à l'édition africaine et à la diffusion du livre technique en Afrique ?