Le théme de la relation entre le pouvoir urbain et le pouvoir central est devenu trés important depuis quelques années, aussi bien dans l'évaluation des performances des économies africaines que dans l'appréciation de l'éfficacité administrative des institutions ou de la nature des sociétés africaines. Ces questions visent à préciser les rapports qu'entretiennent l'institutionnalisation de la vie politique, le développement écoomique, social et la participation populaire. On peut dire aujourd'hui, face à la faillite des pouvoirs centraux et aux résultats peu probants des politiques d'ajustement structurel, que le pouvoir local, "l'informel" et les organisations non gouvernementales (ONG) s'affirment comme les lieux où pourraient se résoudre les problémes du développement économique et social des populations du Tiers monde en général et de l'Afrique en particulier. Pour les institutions financiéres internationales, le désengagement de l'Etat devrait profiter à ces administrations locales. Dans cette perspectives le pouvoir urbain est l'nstance privilégiée, en ce sens que la ville est le lieu central où se nouent les grands défis des années 90 (1). Cette nouvelle démarche rejoint les politiques de décentralisation et/ou de déconcentration mises en oeuvre dans la plupart des pays africains dans les décennies antérieures.  

Le théme de la relation entre le pouvoir urbain et le pouvoir central est devenu trés important depuis quelques années, aussi bien dans l'évaluation des performances des économies africaines que dans l'appréciation de l'éfficacité administrative des institutions ou de la nature des sociétés africaines. Ces questions visent à préciser les rapports qu'entretiennent l'institutionnalisation de la vie politique, le développement écoomique, social et la participation populaire. On peut dire aujourd'hui, face à la faillite des pouvoirs centraux et aux résultats peu probants des politiques d'ajustement structurel, que le pouvoir local, "l'informel" et les organisations non gouvernementales (ONG) s'affirment comme les lieux où pourraient se résoudre les problémes du développement économique et social des populations du Tiers monde en général et de l'Afrique en particulier. Pour les institutions financiéres internationales, le désengagement de l'Etat devrait profiter à ces administrations locales. Dans cette perspectives le pouvoir urbain est l'nstance privilégiée, en ce sens que la ville est le lieu central où se nouent les grands défis des années 90 (1). Cette nouvelle démarche rejoint les politiques de décentralisation et/ou de déconcentration mises en oeuvre dans la plupart des pays africains dans les décennies antérieures.