L’actualité nous amène, au moment où se tient la première Conférence mondiale sur l’eau, à revenir sur cette matière si banale en apparence et si vitale, devenue à la fin de ce siècle et par la force des choses, un problème me stratégique mondiale. Les Sahéliens connaissent l’importance de l’eau, eux qui sont victimes de sécheresses récurrentes. Dans leurs combats contre la sécheresse et la désertification, ils ont su développer des méthodes ingénieuses pour accéder à cette ressource et assurer son utilisation rationnelle. La question de l’eau est liée à la naissance même du CILLS, créé en 1973 à Ouagadougou, à la suite de la grande sécheresse qui a sévi de 1968 à 1973 au Sahel et dont les conséquences furent dramatiques tant sur le plan économique que social et culturel. L’eau est donc l’une de ses préoccupations fondamentales de notre institution, et cela apparait encore tout récemment à travers les réflexions issues du processus Sahel 21. Elles en soulignent, le caractère primordial, notamment pour une agriculture « qui reste extrêmement dépendante d’une pluviométrie incertaine, ce que 10 ans de pluies relativement favorables ne doivent pas faire oublier ».

L’actualité nous amène, au moment où se tient la première Conférence mondiale sur l’eau, à revenir sur cette matière si banale en apparence et si vitale, devenue à la fin de ce siècle et par la force des choses, un problème me stratégique mondiale. Les Sahéliens connaissent l’importance de l’eau, eux qui sont victimes de sécheresses récurrentes. Dans leurs combats contre la sécheresse et la désertification, ils ont su développer des méthodes ingénieuses pour accéder à cette ressource et assurer son utilisation rationnelle. La question de l’eau est liée à la naissance même du CILLS, créé en 1973 à Ouagadougou, à la suite de la grande sécheresse qui a sévi de 1968 à 1973 au Sahel et dont les conséquences furent dramatiques tant sur le plan économique que social et culturel. L’eau est donc l’une de ses préoccupations fondamentales de notre institution, et cela apparait encore tout récemment à travers les réflexions issues du processus Sahel 21. Elles en soulignent, le caractère primordial, notamment pour une agriculture « qui reste extrêmement dépendante d’une pluviométrie incertaine, ce que 10 ans de pluies relativement favorables ne doivent pas faire oublier ».