Le discours dominant associe les deux bojectifs de la démoncratie et de l'insertion dans la mondialisation néo-libérale, comme si ces deux objectifs devraient nécessairement converger. L'hypothése inverse que les deux objectifs pourraient etre plus conflictuels que convergents ne fait l'objet d'aucun questionnement dans ce discours. De surcroit ceux des pays ACP, voire le continent africain dans son ensemble, qui se trouvent etre "marginalisés" dans le monde contemporain le seraient, selon ce discours, parce qu'ils ne sont pas suffisamment insérés dans les réseaux d'échanges qui définissent la mondialisation. En réponse à cette situation il leur faudrait, pour sortir de leur "marginalisation", s'inscrire davantage dans le systéme mondial néo-libéral. L'hypothése que leur marginalisation serait au contraire le produit de cette forme d'insertion dans la mondialisation à laquelle on leur recommande de se soumettre (parce qu'il n'y aurait pas d'alternative en tout état de cause dit-on) n'est pas davantage l'objet d'un questionnement quelconque.

Les relations d'association entre l'Union Européenne et les ACP telles qu'elles sont aujourd'hui, s'inscrivent dans cette philosophie néo-libéral de la mondialisation,comme en témoigne le textede la Convertion de Cotonou adoptée en juin 2000. La nécessité et la possibilité de concevoir donc ces rapports dans une autre perspective - celle de la  construction d'une mondialisation pluricentrique et de ce fait nécessairement régulée (par opposition aux concepts du néo-libéralisme fondé sur la dérégulation) - ne sont jamais envisagées comme méritant une considérationquelconque.

Le discours dominant associe les deux bojectifs de la démoncratie et de l'insertion dans la mondialisation néo-libérale, comme si ces deux objectifs devraient nécessairement converger. L'hypothése inverse que les deux objectifs pourraient etre plus conflictuels que convergents ne fait l'objet d'aucun questionnement dans ce discours. De surcroit ceux des pays ACP, voire le continent africain dans son ensemble, qui se trouvent etre "marginalisés" dans le monde contemporain le seraient, selon ce discours, parce qu'ils ne sont pas suffisamment insérés dans les réseaux d'échanges qui définissent la mondialisation. En réponse à cette situation il leur faudrait, pour sortir de leur "marginalisation", s'inscrire davantage dans le systéme mondial néo-libéral. L'hypothése que leur marginalisation serait au contraire le produit de cette forme d'insertion dans la mondialisation à laquelle on leur recommande de se soumettre (parce qu'il n'y aurait pas d'alternative en tout état de cause dit-on) n'est pas davantage l'objet d'un questionnement quelconque.

Les relations d'association entre l'Union Européenne et les ACP telles qu'elles sont aujourd'hui, s'inscrivent dans cette philosophie néo-libéral de la mondialisation,comme en témoigne le textede la Convertion de Cotonou adoptée en juin 2000. La nécessité et la possibilité de concevoir donc ces rapports dans une autre perspective - celle de la  construction d'une mondialisation pluricentrique et de ce fait nécessairement régulée (par opposition aux concepts du néo-libéralisme fondé sur la dérégulation) - ne sont jamais envisagées comme méritant une considérationquelconque.