Les pays d'Afrique cherchent à tirer davantage de bénéfices économiques et sociaux de l’activité minière qui se déroule sur leur sol. Les organisations de la société civile ont été au cœur pour surmonter la "malédiction des ressources " ou "paradoxe de l'abondance « qui persiste obstinément dans de nombreux pays d'Afrique, où le sous- développement et les pauvretés existent malgré des centaines de millions de dollars de production de ressources minérales. Des organisations de la société civile comme Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) et ses membres, ainsi qu'une grande variété d'autres organisations en Afrique et ailleurs ont réalisé d'énormes progrès dans l’amélioration de la gouvernance, notamment dans le domaine de la transparence. L’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) compte désormais vingt-six membres dans toute l'Afrique et, grâce aux efforts de coalition mondiale, les sociétés minières qui opèrent en Afrique et qui sont basées au Royaume- Unis, au Canada et en Europe doivent désormais toutes rendre compte des sommes qu'elles versent au gouvernement des pays où elles opèrent.
Toutefois, un aspect de la réalisation d'un développement inclusif basé sur les ressources naturelles qui a été relativement moins mise en avant par la société civile et le rôle des achats locaux de biens et de services pendant l'extraction des minéraux.
En réalité, dans presque tous les cas, l'achat de biens et de service est le type de paiement le plus important effectuée par les projets miniers et les sites d'exploitations-généralement plus important que les paiements faits aux gouvernements, les salaires et les investissements communautaires combinés. |