L'économie,dans de nombreux pays africains au Sud du Sahara,reste encore dominée par le secteur agricole.Après la grande crise des années 80,une reprise de la croissance économique et agricole est apparue dans de nombreux pays au cours de la décennie 90.Cette dernière a été surtout caractérisée par les réformes socio-institutionnelles observées çà et là sur le continent.En matière de promotion agricole/rurale,ces réformes ont signé l'incompétence de l'Etat à induire à lui seul le processus de développement.Dès lors l'émergence des structures non gouvernementales et leur contribution prééminente aux actions de promotion rurale sont reconnues comme intéressantes à la participation des populations rurales dans ce processus.Malheureusement leur multiplication débridée et la pléthore des actions en milieu rural fait naître des appréhensions quant à leurs buts réels et à leur efficacité.En conséquence,cet article aborde les perspectives théoriques du développement rural/durable et de la participation paysanne.A partir d'une analyse empirique de situations provenant du système agricole béninois,on aboutit au constat que la paysannerie continue toujours de servir de tremplin à des individus ou groupes pour atteindre des objectifs non avoués.Il y a donc lieu de repenser les conditions de promotion rurale en Afrique tropicale dans le sens de l'utilisation maximale,efficace des investissements en milieu paysan et de la participation réelle de tous les acteurs.Ce sont là des conditions formelles pour la réalisation des objectifs de développement rural,socialement durable.

L'économie,dans de nombreux pays africains au Sud du Sahara,reste encore dominée par le secteur agricole.Après la grande crise des années 80,une reprise de la croissance économique et agricole est apparue dans de nombreux pays au cours de la décennie 90.Cette dernière a été surtout caractérisée par les réformes socio-institutionnelles observées çà et là sur le continent.En matière de promotion agricole/rurale,ces réformes ont signé l'incompétence de l'Etat à induire à lui seul le processus de développement.Dès lors l'émergence des structures non gouvernementales et leur contribution prééminente aux actions de promotion rurale sont reconnues comme intéressantes à la participation des populations rurales dans ce processus.Malheureusement leur multiplication débridée et la pléthore des actions en milieu rural fait naître des appréhensions quant à leurs buts réels et à leur efficacité.En conséquence,cet article aborde les perspectives théoriques du développement rural/durable et de la participation paysanne.A partir d'une analyse empirique de situations provenant du système agricole béninois,on aboutit au constat que la paysannerie continue toujours de servir de tremplin à des individus ou groupes pour atteindre des objectifs non avoués.Il y a donc lieu de repenser les conditions de promotion rurale en Afrique tropicale dans le sens de l'utilisation maximale,efficace des investissements en milieu paysan et de la participation réelle de tous les acteurs.Ce sont là des conditions formelles pour la réalisation des objectifs de développement rural,socialement durable.