L`utilisation des méthodes de régulation des naissances (stérilisation incluse) a atteint, en moyenne mondiale, des valeurs qu`il aurait été difficile de prévoir il y a vingt ans. Les Nations Unies estiment à 55-60% la proportion, parmi les femmes d`âge reproductif vivant en couple aujourd`hui, de celles qui utilisent une méthode de régulation des naissances, contre moins de 15 % en 1965. Des pays appartenant à des régions qui semblaient jusqu`ici particulièrement rebelles à la régulation des naissances, essentiellement en Afrique sub-saharienne, ont maintenant des taux d`utilisation de la contraception non négligeables ; à I`évidence, une barrière culturelle est en train de disparaître. La relation négative forte entre prévalence contraceptive et fécondité contraste avec le rôle plus limité du recours à l`avortement. Entre avortements, naissances et contraception, les relations sont complexes. Les groupes qui pratiquent les premiers la contraception sont souvent ceux qui ont le plus recours à l`avortement : d`une part, l`adoption dune méthode contraceptive intervient souvent après un avortement, et d`autre part elle s`accompagne fréquemment ensuite du recours à l`avortement en cas d`échec. à l`inverse, la diffusion des méthodes contraceptives plus efficaces est souvent corrélée à une baisse des avortements. Enfin, la diffusion de la contraception et de l`avortement accompagne en général la baisse de la fécondité, sans qu`une relation causale ne puisse en être facilement inférée.

L`utilisation des méthodes de régulation des naissances (stérilisation incluse) a atteint, en moyenne mondiale, des valeurs qu`il aurait été difficile de prévoir il y a vingt ans. Les Nations Unies estiment à 55-60% la proportion, parmi les femmes d`âge reproductif vivant en couple aujourd`hui, de celles qui utilisent une méthode de régulation des naissances, contre moins de 15 % en 1965. Des pays appartenant à des régions qui semblaient jusqu`ici particulièrement rebelles à la régulation des naissances, essentiellement en Afrique sub-saharienne, ont maintenant des taux d`utilisation de la contraception non négligeables ; à I`évidence, une barrière culturelle est en train de disparaître. La relation négative forte entre prévalence contraceptive et fécondité contraste avec le rôle plus limité du recours à l`avortement. Entre avortements, naissances et contraception, les relations sont complexes. Les groupes qui pratiquent les premiers la contraception sont souvent ceux qui ont le plus recours à l`avortement : d`une part, l`adoption dune méthode contraceptive intervient souvent après un avortement, et d`autre part elle s`accompagne fréquemment ensuite du recours à l`avortement en cas d`échec. à l`inverse, la diffusion des méthodes contraceptives plus efficaces est souvent corrélée à une baisse des avortements. Enfin, la diffusion de la contraception et de l`avortement accompagne en général la baisse de la fécondité, sans qu`une relation causale ne puisse en être facilement inférée.