Les populations rurales africaines sont les plus dépendantes des ressources naturelles dont elles tirent, généralement, l'intégralité de leurs moyens de subsistance. Ainsi, le travail de l'immense majorité des hommes et des femmes du Sahel consiste à exploiter ces ressources à travers l'agriculture, l'élevage, la sylviculture, la pisciculture, etc. Cette région, la dégradation des ressources naturelles s'est accentuée, pendant la dernière décennie, sous l'effet combiné de la sécheresse, de la croissance démographique et de pratiques agro-pastorales devenues inadaptées. Cette situation enfonce les populations, chaque jour davantage, dans la pauvreté, laissant aux nouvelles générations des possibilités de plus en plus réduites d'accéder aux moyens d'une existence acceptable. Souvent, dans l'impossibilité de survivre sur place, ces populations rurales sont condamnées à l'exode. Privées d'emploi dans les villes, menacées par les conséquences de la pression foncière qu'elles engendrent là où elles s'installent, elles trouvent rarement dans cet exode une solution durable à leurs difficultés. Aujourd'hui, pour la région sahélienne, stopper, ou pour le moins, réduire la dégradation des ressources naturelles est l'une des priorités pour lutter contre la pauvreté, favoriser l'emploi et la paix sociale. Le rythme de dégradation des ressources naturelles dépend d'une multitude de facteurs socio-économiques et culturels tels que la création d'emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire, les gains de productivité du secteur agricole, l'évolution démographique, les lois foncières.

Les populations rurales africaines sont les plus dépendantes des ressources naturelles dont elles tirent, généralement, l'intégralité de leurs moyens de subsistance. Ainsi, le travail de l'immense majorité des hommes et des femmes du Sahel consiste à exploiter ces ressources à travers l'agriculture, l'élevage, la sylviculture, la pisciculture, etc. Cette région, la dégradation des ressources naturelles s'est accentuée, pendant la dernière décennie, sous l'effet combiné de la sécheresse, de la croissance démographique et de pratiques agro-pastorales devenues inadaptées. Cette situation enfonce les populations, chaque jour davantage, dans la pauvreté, laissant aux nouvelles générations des possibilités de plus en plus réduites d'accéder aux moyens d'une existence acceptable. Souvent, dans l'impossibilité de survivre sur place, ces populations rurales sont condamnées à l'exode. Privées d'emploi dans les villes, menacées par les conséquences de la pression foncière qu'elles engendrent là où elles s'installent, elles trouvent rarement dans cet exode une solution durable à leurs difficultés. Aujourd'hui, pour la région sahélienne, stopper, ou pour le moins, réduire la dégradation des ressources naturelles est l'une des priorités pour lutter contre la pauvreté, favoriser l'emploi et la paix sociale. Le rythme de dégradation des ressources naturelles dépend d'une multitude de facteurs socio-économiques et culturels tels que la création d'emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire, les gains de productivité du secteur agricole, l'évolution démographique, les lois foncières.