Le Protocole de Kyoto dispose d’un ambitieux système de rapports et d’examen pour évaluer le respect par les pays de leurs engagements en matière d’émissions. Ce système nécessite des ressources considérables pour s’assurer que les Parties font état de données précises sur l’inventaire des émissions. Malgré cela, il existe un risque que les Parties signalent consciemment ou inconsciemment des données erronées. Le processus d’examen convenu ne détectera probablement que de grandes divergences. Étant donné qu’un système d’examen plus rigoureux serait plus coûteux, il est nécessaire d’établir plus précisément l’exactitude nécessaire pour évaluer la conformité. Les émissions peuvent également être surveillées par des méthodes « descendantes » indépendantes; en mesurant les concentrations de gaz dans l’atmosphère et en utilisant des modèles météorologiques. Toutefois, tous ces moyens sont encore trop imprécis pour servir de solutions de rechange indépendantes aux inventaires d’émissions signalés par les Parties au Protocole de Kyoto. Néanmoins, ils pourraient être utiles pour surveiller le succès du protocole. Les approches descendantes pourraient servir dans une certaine mesure de compléments utiles aux inventaires traditionnels des émissions, en particulier ceux qui traitent des gaz fluorés, et ainsi fournir des commentaires pour améliorer les méthodes et les lignes directrices des inventaires d’émissions.

Le Protocole de Kyoto dispose d’un ambitieux système de rapports et d’examen pour évaluer le respect par les pays de leurs engagements en matière d’émissions. Ce système nécessite des ressources considérables pour s’assurer que les Parties font état de données précises sur l’inventaire des émissions. Malgré cela, il existe un risque que les Parties signalent consciemment ou inconsciemment des données erronées. Le processus d’examen convenu ne détectera probablement que de grandes divergences. Étant donné qu’un système d’examen plus rigoureux serait plus coûteux, il est nécessaire d’établir plus précisément l’exactitude nécessaire pour évaluer la conformité. Les émissions peuvent également être surveillées par des méthodes « descendantes » indépendantes; en mesurant les concentrations de gaz dans l’atmosphère et en utilisant des modèles météorologiques. Toutefois, tous ces moyens sont encore trop imprécis pour servir de solutions de rechange indépendantes aux inventaires d’émissions signalés par les Parties au Protocole de Kyoto. Néanmoins, ils pourraient être utiles pour surveiller le succès du protocole. Les approches descendantes pourraient servir dans une certaine mesure de compléments utiles aux inventaires traditionnels des émissions, en particulier ceux qui traitent des gaz fluorés, et ainsi fournir des commentaires pour améliorer les méthodes et les lignes directrices des inventaires d’émissions.