L’émergence des sociétés civiles et du pluralisme médiatique en Afrique de l’Ouest, bien qu’inégalement garanti dans la région, a favorisé l’apparition de nouveaux acteurs des médias et de la religion.S’appuyant sur cette dynamique qui a permis l’établissement sous divers statuts, tantôt privés, tantôt communautaires, de radios et télévisions confessionnelles, différents porteurs de projets, musulmans, catholiques ou protestants ont crée leur média. Au Nigeria et au Ghana, où l’accès aux ondes n’est pas possible pour les groupes religieux, ceux-ci y accèdent néanmoins par d’autres stratégies.La problématique de la présente étude concerne la nature de la communication sur le religieux, c’est à dire autant les radiodiffusions, que leurs contenus et leurs publics.Comment comprendre le fait religieux dans les espaces médiatiques ouest-africains ?- Quelles sont les caractéristiques des radiodiffusions religieuses et celles des radiodiffusions publiques et privées dont l’essentiel des contenus est d’ordre religieux ?- Quels sont les contenus de ces radiodiffusions ?- Quels sont les effets de ces messages sur les publics, sur les sociétés et sur la culture ?Bien qu’elle s’intéresse aux autres médias, et s’il est vrai qu’une « presse écrite religieuse » demeure vivace dans plusieurs pays de la région, l’étude porte essentiellement sur les radios et télévisions.La nature même des médias confessionnels est variable, fonction à la fois de la situation économique de ces médias, des réseaux auxquels ils appartiennent et des contenus proposés. C’est à cette nature, à l’environnement politique, social, législatif et réglementaire dans lequel ils se développent, ainsi qu’à leurs effets à la fois sur les publics et sur la pratique du journalisme que s’attache cette étude de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest.Menée dans sept pays de la région (Burkina-Faso, Ghana, Liberia, Mali, Nigeria, Sénégal, Togo), l’étude propose in fine, après une série d’enquêtes qui ont ciblé principalement les radiodiffusions et télévisions confessionnelles, des pistes de réflexion sur le statut de ces nouveaux médias ainsi que des perspectives pour un renouvellement de la conception du journalisme confessionnel.

L’émergence des sociétés civiles et du pluralisme médiatique en Afrique de l’Ouest, bien qu’inégalement garanti dans la région, a favorisé l’apparition de nouveaux acteurs des médias et de la religion.S’appuyant sur cette dynamique qui a permis l’établissement sous divers statuts, tantôt privés, tantôt communautaires, de radios et télévisions confessionnelles, différents porteurs de projets, musulmans, catholiques ou protestants ont crée leur média. Au Nigeria et au Ghana, où l’accès aux ondes n’est pas possible pour les groupes religieux, ceux-ci y accèdent néanmoins par d’autres stratégies.La problématique de la présente étude concerne la nature de la communication sur le religieux, c’est à dire autant les radiodiffusions, que leurs contenus et leurs publics.Comment comprendre le fait religieux dans les espaces médiatiques ouest-africains ?- Quelles sont les caractéristiques des radiodiffusions religieuses et celles des radiodiffusions publiques et privées dont l’essentiel des contenus est d’ordre religieux ?- Quels sont les contenus de ces radiodiffusions ?- Quels sont les effets de ces messages sur les publics, sur les sociétés et sur la culture ?Bien qu’elle s’intéresse aux autres médias, et s’il est vrai qu’une « presse écrite religieuse » demeure vivace dans plusieurs pays de la région, l’étude porte essentiellement sur les radios et télévisions.La nature même des médias confessionnels est variable, fonction à la fois de la situation économique de ces médias, des réseaux auxquels ils appartiennent et des contenus proposés. C’est à cette nature, à l’environnement politique, social, législatif et réglementaire dans lequel ils se développent, ainsi qu’à leurs effets à la fois sur les publics et sur la pratique du journalisme que s’attache cette étude de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest.Menée dans sept pays de la région (Burkina-Faso, Ghana, Liberia, Mali, Nigeria, Sénégal, Togo), l’étude propose in fine, après une série d’enquêtes qui ont ciblé principalement les radiodiffusions et télévisions confessionnelles, des pistes de réflexion sur le statut de ces nouveaux médias ainsi que des perspectives pour un renouvellement de la conception du journalisme confessionnel.