Jusqu’à ce qu'il soit nomme Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, je ne connaissais d'Albert Tévoédjrè que la réputation de brillant intellectuel, auteur du célèbre livre «La Pauvreté, Richesse des Peuples », directeur général adjoint du Bureau international du Travail, et homme Politique béninois. Notre première rencontre s'est déroulée dans son bureau, au siège de la représentation de la Banque Mondiale en Côte d'Ivoire. Mon ami Ferro Bi Bally et moi avions été l'interviewer. En marge de cette interview, le professeur Tévoédjrè nous a expliqué le sens de la démarche qu'il avait entreprise avec un groupe d'intellectuels africains au début de notre crise.Il nous a remis des exemplaires du «Consensus de Cotonou» et du document produit par des intellectuels Ivoiriens, et qui avait servi de base pour la rédaction du «Consensus de Cotonou». J'ai fait un article sur cette démarche des intellectuels africains et l'écho m'est parvenu que le professeur Tévoédjrè l'avait beaucoup apprécié. Puis, nous nous sommes revus à plusieurs reprises dans le cadre de mon travail de journaliste. Le professeur a lu mon roman «Les Prisonniers de la haine» et l'a apprécié. Il a publiquement demandé aux Ivoiriens de le lire pour comprendre notre crise et pour apprendre à se pardonner.

Jusqu’à ce qu'il soit nomme Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, je ne connaissais d'Albert Tévoédjrè que la réputation de brillant intellectuel, auteur du célèbre livre «La Pauvreté, Richesse des Peuples », directeur général adjoint du Bureau international du Travail, et homme Politique béninois. Notre première rencontre s'est déroulée dans son bureau, au siège de la représentation de la Banque Mondiale en Côte d'Ivoire. Mon ami Ferro Bi Bally et moi avions été l'interviewer. En marge de cette interview, le professeur Tévoédjrè nous a expliqué le sens de la démarche qu'il avait entreprise avec un groupe d'intellectuels africains au début de notre crise.Il nous a remis des exemplaires du «Consensus de Cotonou» et du document produit par des intellectuels Ivoiriens, et qui avait servi de base pour la rédaction du «Consensus de Cotonou». J'ai fait un article sur cette démarche des intellectuels africains et l'écho m'est parvenu que le professeur Tévoédjrè l'avait beaucoup apprécié. Puis, nous nous sommes revus à plusieurs reprises dans le cadre de mon travail de journaliste. Le professeur a lu mon roman «Les Prisonniers de la haine» et l'a apprécié. Il a publiquement demandé aux Ivoiriens de le lire pour comprendre notre crise et pour apprendre à se pardonner.