La modernité est l’affaire inachevée de notre temps. Dans le cas de l’Afrique, comme le montrent les chercheurs qui contribuent à ce volume, le continent a vécu une expérience particulièrement ambivalente de la modernité. La plupart des travaux ont eu tendance à mettre l’accent, d’une part, sur sa nature étrangère en Afrique et, d’autre part, sur la façon dont les Africains y ont résisté. Tout en reconnaissant cette tension, les auteurs de ce volume cherchent à montrer à quel point cette tension même a été constitutive de la réalité sociale africaine. La modernité est comprise comme l’impulsion de base derrière la construction de la société africaine en mutation au cours des cent dernières années. Les questions abordées dans ce volume concernent la façon dont, d’abord, les Africains ont négocié les termes de cette modernité pendant la période coloniale et, ensuite, comment aujourd’hui ils s’y prennent dans la période postcoloniale. Les contributeurs soutiennent à la fois que l’expérience africaine de la modernité est unique et, en même temps, pertinente pour la théorie sociale plus largement. Non seulement il est important de décrire cette expérience, mais aussi de reconnaître qu’une telle description peut fournir aux études africaines de précieux aperçus analytiques de la réalité sociale africaine. Dans ce cadre, des cas sont présentés et des questions soulevées concernant de nouvelles formes de travail, des notions et des normes changeantes relatives aux droits fonciers, à la conversion religieuse, à la migration interne et même à l’émigration. En effet, une caractéristique particulièrement importante, mais souvent sous-estimée, qui a caractérisé à la fois les périodes coloniale et postcoloniale, et dont ce livre traite largement, est les liens et les interactions variés entre les Africains de la diaspora et du continent.

La modernité est l’affaire inachevée de notre temps. Dans le cas de l’Afrique, comme le montrent les chercheurs qui contribuent à ce volume, le continent a vécu une expérience particulièrement ambivalente de la modernité. La plupart des travaux ont eu tendance à mettre l’accent, d’une part, sur sa nature étrangère en Afrique et, d’autre part, sur la façon dont les Africains y ont résisté. Tout en reconnaissant cette tension, les auteurs de ce volume cherchent à montrer à quel point cette tension même a été constitutive de la réalité sociale africaine. La modernité est comprise comme l’impulsion de base derrière la construction de la société africaine en mutation au cours des cent dernières années. Les questions abordées dans ce volume concernent la façon dont, d’abord, les Africains ont négocié les termes de cette modernité pendant la période coloniale et, ensuite, comment aujourd’hui ils s’y prennent dans la période postcoloniale. Les contributeurs soutiennent à la fois que l’expérience africaine de la modernité est unique et, en même temps, pertinente pour la théorie sociale plus largement. Non seulement il est important de décrire cette expérience, mais aussi de reconnaître qu’une telle description peut fournir aux études africaines de précieux aperçus analytiques de la réalité sociale africaine. Dans ce cadre, des cas sont présentés et des questions soulevées concernant de nouvelles formes de travail, des notions et des normes changeantes relatives aux droits fonciers, à la conversion religieuse, à la migration interne et même à l’émigration. En effet, une caractéristique particulièrement importante, mais souvent sous-estimée, qui a caractérisé à la fois les périodes coloniale et postcoloniale, et dont ce livre traite largement, est les liens et les interactions variés entre les Africains de la diaspora et du continent.