Titre : | Representation through Privatisation:Regionalization of Forest Governance in Tambacounda, Senegal | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | ECE,Melis, Auteur | Editeur : | [Dakar, Sénégal] CODESRIA | Année de publication : | 2015 | Collection : | RFGI Working paper num. N°23 | Importance : | 34p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-86978-692-9 | Note générale : | Don de Bernard-Founou Tchuigoua | Langues : | Anglais | Catégories : | AFRIQUE DE L'OUEST DECENTRALISATION DEMOCRATIE DEVELOPPEMENT RURAL FORETS PRIVATISATION RESERVES NATURELLES SENEGAL
| Index. décimale : | 121 Ressources naturelles | Résumé : | Des représentants du gouvernement, des agents du développement et des universitaires présentent les réformes de régionalisation du Sénégal de 1996 comme un pas vers l’approfondissement de la décentralisation. Pourtant, cet article montre que les réformes ont réduit la démocratie locale par le biais de processus néolibéraux. Les réformes définissaient les conseils régionaux comme des intermédiaires du développement, afin de servir d’espace pour la négociation de contrats de partenariat public-privé entre les administrations locales et les intérêts commerciaux. En se concentrant sur la région de Tambacounda au Sénégal, l’article analyse les effets des réformes sur la gouvernance forestière à l’échelle régionale et rurale-communautaire. Tout d’abord, à l’aide de deux études de cas de projets, il illustre l’utilisation de plans de gestion forestière et de comités environnementaux fondés sur des projets pour permettre la privatisation de la gouvernance des forêts communautaires rurales au détriment des processus démocratiques. Deuxièmement, il examine comment le rôle intermédiaire du conseil régional a compromis sa capacité à représenter les intérêts fondamentaux des communautés rurales de base et a contribué à instrumentaliser le Conseil pour promouvoir différentes alternatives de privatisation offertes par des projets « communautaires ». Ce rôle a été facilité par une agence de développement public-privé du conseil. L’analyse discursive d’une réunion du conseil régional montre qu’au lieu d’offrir un forum délibératif et participatif, les réunions du conseil ont été utilisées pour faire des déclarations sur les « populations locales » et pour promouvoir une rationalité néolibérale fondée sur le marché. | Note de contenu : | Bibliographie | En ligne : | https://portals.iucn.org/library/node/45942 | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26938 |
Representation through Privatisation:Regionalization of Forest Governance in Tambacounda, Senegal [texte imprimé] / ECE,Melis, Auteur . - [S.l.] : [Dakar, Sénégal] CODESRIA, 2015 . - 34p.. - ( RFGI Working paper; N°23) . ISBN : 978-2-86978-692-9 Don de Bernard-Founou Tchuigoua Langues : Anglais Catégories : | AFRIQUE DE L'OUEST DECENTRALISATION DEMOCRATIE DEVELOPPEMENT RURAL FORETS PRIVATISATION RESERVES NATURELLES SENEGAL
| Index. décimale : | 121 Ressources naturelles | Résumé : | Des représentants du gouvernement, des agents du développement et des universitaires présentent les réformes de régionalisation du Sénégal de 1996 comme un pas vers l’approfondissement de la décentralisation. Pourtant, cet article montre que les réformes ont réduit la démocratie locale par le biais de processus néolibéraux. Les réformes définissaient les conseils régionaux comme des intermédiaires du développement, afin de servir d’espace pour la négociation de contrats de partenariat public-privé entre les administrations locales et les intérêts commerciaux. En se concentrant sur la région de Tambacounda au Sénégal, l’article analyse les effets des réformes sur la gouvernance forestière à l’échelle régionale et rurale-communautaire. Tout d’abord, à l’aide de deux études de cas de projets, il illustre l’utilisation de plans de gestion forestière et de comités environnementaux fondés sur des projets pour permettre la privatisation de la gouvernance des forêts communautaires rurales au détriment des processus démocratiques. Deuxièmement, il examine comment le rôle intermédiaire du conseil régional a compromis sa capacité à représenter les intérêts fondamentaux des communautés rurales de base et a contribué à instrumentaliser le Conseil pour promouvoir différentes alternatives de privatisation offertes par des projets « communautaires ». Ce rôle a été facilité par une agence de développement public-privé du conseil. L’analyse discursive d’une réunion du conseil régional montre qu’au lieu d’offrir un forum délibératif et participatif, les réunions du conseil ont été utilisées pour faire des déclarations sur les « populations locales » et pour promouvoir une rationalité néolibérale fondée sur le marché. | Note de contenu : | Bibliographie | En ligne : | https://portals.iucn.org/library/node/45942 | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26938 |
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