Titre : | Démocratie locale « en berne » ou péripéties d’un choix institutionnel « réussi » dans la gestion forestière décentralisée au Burkina Faso | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Michel KARAMBIRI, Auteur | Editeur : | [Dakar, Senegal] : Codesria | Année de publication : | 2015 | Collection : | Document de travail du RFGI num. N°20 | Importance : | 30p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978−2−86978−683−7 | Note générale : | Don de Bernard-Founou Tchuigoua | Langues : | Français | Catégories : | AFRIQUE DE L'OUEST BURKINA FASO DECENTRALISATION DEMOCRATIE DEVELOPPEMENT RURAL FORETS PARTICIPATION SOCIALE
| Index. décimale : | 121 Ressources naturelles | Résumé : | Ce papier montre comment le choix des institutions locales partenaires effectué par le projet Livelihood Landscape Strategy (LLS) de l’UICN de 2007 à 2010 dans la commune rurale de Lalgaye a influé sur la représentation des populations locales dans la gestion de la forêt de Sablogo. Des entretiens semi-directifs réalisés sur le terrain pendant quatre mois en 2013 ont débouché sur les résultats suivants : s’inscrivant originellement dans la logique de l’approche participative et de la décentralisation, et bien que le transfert des compétences sur les forêts vers les communes ne soit pas encore effectif, le projet a choisi la mairie comme partenaire principal dans la conduite de ses activités. Cette option correspond à une volonté de se soucier de l’implication des populations, de la réussite du projet et de la durabilité de l’aménagement. Le choix de cette institution décentralisée a conduit à un renforcement des capacités de la mairie – à travers sa reconnaissance comme « coadministratrice » du projet. À cet effet, la mairie est tenue de rendre régulièrement des comptes au projet. Cependant, cette reconnaissance a produit une représentation redevable vers le haut tout en limitant l’expression de la représentation redevable vers le bas. Le rôle de « coadministration » de la mairie a ainsi pris le dessus sur l’exercice de son devoir de reddition de compte envers les populations mandantes. Ce manque de redevabilité envers les populations a cristallisé les ressources du projet entre les mains de l’élite tout en constituant une source de conflit et de mécontentement des populations. Le papier suggère par conséquent que les projets de soutien aux communes, dépassant le simple appui financier et matériel, s’attachent à cultiver avec celles-ci leurs attributs intrinsèques de représentants démocratiques des populations.
| Note de contenu : | Bibliographie | En ligne : | https://portals.iucn.org/library/efiles/documents/RFGI-WP-020.pdf | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26760 |
Démocratie locale « en berne » ou péripéties d’un choix institutionnel « réussi » dans la gestion forestière décentralisée au Burkina Faso [texte imprimé] / Michel KARAMBIRI, Auteur . - [Dakar, Senegal] : Codesria, 2015 . - 30p.. - ( Document de travail du RFGI; N°20) . ISSN : 978−2−86978−683−7 Don de Bernard-Founou Tchuigoua Langues : Français Catégories : | AFRIQUE DE L'OUEST BURKINA FASO DECENTRALISATION DEMOCRATIE DEVELOPPEMENT RURAL FORETS PARTICIPATION SOCIALE
| Index. décimale : | 121 Ressources naturelles | Résumé : | Ce papier montre comment le choix des institutions locales partenaires effectué par le projet Livelihood Landscape Strategy (LLS) de l’UICN de 2007 à 2010 dans la commune rurale de Lalgaye a influé sur la représentation des populations locales dans la gestion de la forêt de Sablogo. Des entretiens semi-directifs réalisés sur le terrain pendant quatre mois en 2013 ont débouché sur les résultats suivants : s’inscrivant originellement dans la logique de l’approche participative et de la décentralisation, et bien que le transfert des compétences sur les forêts vers les communes ne soit pas encore effectif, le projet a choisi la mairie comme partenaire principal dans la conduite de ses activités. Cette option correspond à une volonté de se soucier de l’implication des populations, de la réussite du projet et de la durabilité de l’aménagement. Le choix de cette institution décentralisée a conduit à un renforcement des capacités de la mairie – à travers sa reconnaissance comme « coadministratrice » du projet. À cet effet, la mairie est tenue de rendre régulièrement des comptes au projet. Cependant, cette reconnaissance a produit une représentation redevable vers le haut tout en limitant l’expression de la représentation redevable vers le bas. Le rôle de « coadministration » de la mairie a ainsi pris le dessus sur l’exercice de son devoir de reddition de compte envers les populations mandantes. Ce manque de redevabilité envers les populations a cristallisé les ressources du projet entre les mains de l’élite tout en constituant une source de conflit et de mécontentement des populations. Le papier suggère par conséquent que les projets de soutien aux communes, dépassant le simple appui financier et matériel, s’attachent à cultiver avec celles-ci leurs attributs intrinsèques de représentants démocratiques des populations.
| Note de contenu : | Bibliographie | En ligne : | https://portals.iucn.org/library/efiles/documents/RFGI-WP-020.pdf | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26760 |
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