Cette étude examine les raisons du choix institutionnel et de la reconnaissance à travers un projet REDD+ renommé au Kenya. Il utilise le cadre de choix et de reconnaissance pour interroger deux aspects clés de la représentation démocratique dans les institutions reconnues, à savoir la responsabilisation et la réactivité. L’étude est fondée sur des données empiriques recueillies au moyen d’entrevues, de discussions en groupes de discussion; et des données secondaires par l’analyse de documents. Les conclusions révèlent que le projet reconnaissait les institutions sanctionnées par l’État, c’est-à-dire les comités de développement local (CLD) et les conseillers locaux élus, mais peu de temps après les ont déconnu en faveur des nouveaux comités de localisation du carbone (CLC) et des organismes communautaires (CBO). Cette reconnaissance et cette derecognition reposaient sur des caractéristiques structurelles et symptomatiques d’institutions sanctionnées par l’État, y compris le manque de responsabilité à la baisse, la corruption et l’inefficacité. Les OCM et les CLC reconnus ont reçu des revenus et des pouvoirs en matière de carbone pour les affecter à divers projets de développement dans la collectivité, invoquant des perceptions de responsabilisation et de réactivité aux besoins locaux, comparativement aux institutions sanctionnées par l’État. L’étude démontre la lutte pour faire des choix institutionnels qui favorisent la démocratie locale, tout en étant efficace et non corrompu afin d’atteindre les objectifs du projet REDD+. La conclusion suggère des moyens possibles de renforcer la démocratie locale par le biais de REDD+.

Cette étude examine les raisons du choix institutionnel et de la reconnaissance à travers un projet REDD+ renommé au Kenya. Il utilise le cadre de choix et de reconnaissance pour interroger deux aspects clés de la représentation démocratique dans les institutions reconnues, à savoir la responsabilisation et la réactivité. L’étude est fondée sur des données empiriques recueillies au moyen d’entrevues, de discussions en groupes de discussion; et des données secondaires par l’analyse de documents. Les conclusions révèlent que le projet reconnaissait les institutions sanctionnées par l’État, c’est-à-dire les comités de développement local (CLD) et les conseillers locaux élus, mais peu de temps après les ont déconnu en faveur des nouveaux comités de localisation du carbone (CLC) et des organismes communautaires (CBO). Cette reconnaissance et cette derecognition reposaient sur des caractéristiques structurelles et symptomatiques d’institutions sanctionnées par l’État, y compris le manque de responsabilité à la baisse, la corruption et l’inefficacité. Les OCM et les CLC reconnus ont reçu des revenus et des pouvoirs en matière de carbone pour les affecter à divers projets de développement dans la collectivité, invoquant des perceptions de responsabilisation et de réactivité aux besoins locaux, comparativement aux institutions sanctionnées par l’État. L’étude démontre la lutte pour faire des choix institutionnels qui favorisent la démocratie locale, tout en étant efficace et non corrompu afin d’atteindre les objectifs du projet REDD+. La conclusion suggère des moyens possibles de renforcer la démocratie locale par le biais de REDD+.