La question des feux de brousse en Côte d’Ivoire s’inscrit dans une problématique  à l’échelle mondiale. C’est un phénomène grave qui touche aussi bien les milieux intertropicaux d’Afrique, d’Asie que d’Amérique du Sud. D’après Basco (1982), de l’Institut de la Carte Internationale de la Végétation de Toulouse, les feux sont responsables pour une grande partie de l’extension mondiale du processus de savanisation. En Inde, par exemple, la plupart des forêts ont été remplacées par des savanes soumises à des feux saisonniers. En Amérique du Sud les savanes du Venezuéla comme celles du Brésil sont régulièrement brûlées. Les feux de brousse entraînent d’importantes modifications de la végétation, en particulier ils appauvrissent le matériel végétal en place, aussi bien les ligneux que les herbacées. Par ailleurs ces feux de brousse, comme les incendies de forêts en Amérique du Sud, sont responsables du relâchement dans l’atmosphère d’importantes quantités de gaz carbonique qui contribuent à l’augmentation actuelle du CO2 atmosphérique avec ses implications climatiques au niveau de l’effet de serre, en particulier le réchauffement de l’atmosphère terrestre Lambert (1987), Box (1988), Houghton.

La question des feux de brousse en Côte d’Ivoire s’inscrit dans une problématique  à l’échelle mondiale. C’est un phénomène grave qui touche aussi bien les milieux intertropicaux d’Afrique, d’Asie que d’Amérique du Sud. D’après Basco (1982), de l’Institut de la Carte Internationale de la Végétation de Toulouse, les feux sont responsables pour une grande partie de l’extension mondiale du processus de savanisation. En Inde, par exemple, la plupart des forêts ont été remplacées par des savanes soumises à des feux saisonniers. En Amérique du Sud les savanes du Venezuéla comme celles du Brésil sont régulièrement brûlées. Les feux de brousse entraînent d’importantes modifications de la végétation, en particulier ils appauvrissent le matériel végétal en place, aussi bien les ligneux que les herbacées. Par ailleurs ces feux de brousse, comme les incendies de forêts en Amérique du Sud, sont responsables du relâchement dans l’atmosphère d’importantes quantités de gaz carbonique qui contribuent à l’augmentation actuelle du CO2 atmosphérique avec ses implications climatiques au niveau de l’effet de serre, en particulier le réchauffement de l’atmosphère terrestre Lambert (1987), Box (1988), Houghton.