Résumé : | Longtemps masqués par la sensibilisation tous azimuts sur les dangers liés aux rejets toxiques des industries polluantes, les déchets à risque issu des activités médicales, appelés déchets biomédicaux, n’en sont pas moins dines d’une attention très particulière. Depuis que la décentralisation des services sanitaires, dans les villes ouest africaines, a occasionné un éclatement des centres de production de ce type de déchets et une augmentation notable des quantités produits, certaines voix se sont élevées pour signaler la gravité de la situation actuelle de laisser faire général et la nécessité d’œuvrer à la conception de systèmes planifiés de gestion intégrée des déchets biomédicaux. Une situation marquée par un désintérêt total des pouvoirs publics qui considèrent que la gestion de ces déchets engage la seule responsabilité des établissements producteurs (hôpitaux et autres formations sanitaires), cependant que ces derniers ne disposent pas, la plupart du temps, de ressources financières et matérielles suffisantes pour assurer une prise en charge correcte de ces déchets dangereux. |