Les déséquilibres macro-économiques qui résultent en partie de la récession économique mondiale à l'aube des années 1980, ont conduit le Sénégal à mettre en oeuvre à partir de 1979 une série de programmes économiques : le programme de stabilisation en 1979, le Plan de Redressement Economique et Financier entre 1980 et 1984. La persistance des déséquilibres et même leur aggravation en 1983/984 à la faveur de la recrudescence de la sècheresse a amené le gouvernement au maitien et au renforcement du processus d'ajustement de l'économie sénégalaise, dans le cadre d'un programme d'ajustement structurel à moyen et long terme (1985-1992), suivi du Plan d'urgence en 1993 et du Programme d'Ajustement Structurel et de Compétitivité (PASCO) depuis 1994. Toutes ces difficultés économiques ajoutées à la pression démographique ont eu pour conséquence d'accroître les déficits sociaux. Ainsi, les demandes en matière d'alimentation et de nutrition, de santé, d'éducation, d'accès à l'eau potable, à l'électricité, vont continuer à perser sur les ressources nationales, notamment celles de l'Etat.

Les déséquilibres macro-économiques qui résultent en partie de la récession économique mondiale à l'aube des années 1980, ont conduit le Sénégal à mettre en oeuvre à partir de 1979 une série de programmes économiques : le programme de stabilisation en 1979, le Plan de Redressement Economique et Financier entre 1980 et 1984. La persistance des déséquilibres et même leur aggravation en 1983/984 à la faveur de la recrudescence de la sècheresse a amené le gouvernement au maitien et au renforcement du processus d'ajustement de l'économie sénégalaise, dans le cadre d'un programme d'ajustement structurel à moyen et long terme (1985-1992), suivi du Plan d'urgence en 1993 et du Programme d'Ajustement Structurel et de Compétitivité (PASCO) depuis 1994. Toutes ces difficultés économiques ajoutées à la pression démographique ont eu pour conséquence d'accroître les déficits sociaux. Ainsi, les demandes en matière d'alimentation et de nutrition, de santé, d'éducation, d'accès à l'eau potable, à l'électricité, vont continuer à perser sur les ressources nationales, notamment celles de l'Etat.