Titre : | Modes d'organisation des filières et lutte contre la pauvreté : le cas du coton et du cacao | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | FRANCE. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. DIRECTION GENERALE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DU DEVELOPPEMENT | Editeur : | Ministère des Affaires Etrangères | Année de publication : | 2001 | Collection : | Série Rapports d'Etude | Importance : | 144 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-11-092969-3 | Langues : | Français | Mots-clés : | FILIERES AGRICOLES AGRICULTURE ET PAUVRETE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE COTON COMMERCE AGRICOLE CACAO TRANSFORMATION AGROALIMENTAIRE COMMERCIALISATION POPULATION CULTURE PAR ESPECE AGRICULTURE - SYLVICULTURE - PECHE ET AQUACULTURE AFRIQUE DE L'OUEST | Résumé : | Dans les filières cacao et coton, la puissance publique intervient de deux manières : soit à travers une participation plus ou moins large au capital des sociétés de commerce, c'est l'option de la société d'Etat ou d'économie mixte ; soit par une action de réglementation s'appliquant à des opérateurs privés en situation de monopole local ou de concurrence restreinte, c'est l'option du monopole régulé ou de la caisse de stabilisation. Outre le contrôle des prix, l'intervention publique permet aux paysans et aux sociétés de commerce de s'engager dans des relations de coopération durable qui ne pouvaient émerger du fait des défaillances de l'appareil juridique. De ce fait, elle est une source potentielle de réduction de la pauvreté dans ses multiples dimensions : niveau de revenu, vulnérabilité face au risque de revenu, accès aux biens et services publics, participation à la décision. En effet, les paysans, et notamment les plus pauvres, peuvent à travers un engagement contractuel avec une entreprise commerciale accéder à certains biens et services (crédits, intrants, assurance, .) pour lesquels le recours au marché est impossible ou trop coûteux. Ce mode d'organisation contractuelle est alors à l'origine de gains de productivité qui ont pu permettre, comme c'est le cas dans les filières coton, une augmentation du niveau de vie des producteurs. De plus, les paysans pauvres, qui ont le plus d'aversion au risque et sont généralement situés dans les régions les plus enclavées, sont les principaux bénéficiaires des politiques de stabilisation et de péréquation spatial des prix. Enfin, l'Etat a pu contribuer à la prise de parole des paysans en cédant une partie du capital des sociétés de commerce aux paysans ou en intégrant leurs représentants dans des agences de régulation des filières. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=15288 |
Modes d'organisation des filières et lutte contre la pauvreté : le cas du coton et du cacao [texte imprimé] / FRANCE. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. DIRECTION GENERALE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DU DEVELOPPEMENT . - [S.l.] : Ministère des Affaires Etrangères, 2001 . - 144 p.. - ( Série Rapports d'Etude) . ISBN : 978-2-11-092969-3 Langues : Français Mots-clés : | FILIERES AGRICOLES AGRICULTURE ET PAUVRETE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE COTON COMMERCE AGRICOLE CACAO TRANSFORMATION AGROALIMENTAIRE COMMERCIALISATION POPULATION CULTURE PAR ESPECE AGRICULTURE - SYLVICULTURE - PECHE ET AQUACULTURE AFRIQUE DE L'OUEST | Résumé : | Dans les filières cacao et coton, la puissance publique intervient de deux manières : soit à travers une participation plus ou moins large au capital des sociétés de commerce, c'est l'option de la société d'Etat ou d'économie mixte ; soit par une action de réglementation s'appliquant à des opérateurs privés en situation de monopole local ou de concurrence restreinte, c'est l'option du monopole régulé ou de la caisse de stabilisation. Outre le contrôle des prix, l'intervention publique permet aux paysans et aux sociétés de commerce de s'engager dans des relations de coopération durable qui ne pouvaient émerger du fait des défaillances de l'appareil juridique. De ce fait, elle est une source potentielle de réduction de la pauvreté dans ses multiples dimensions : niveau de revenu, vulnérabilité face au risque de revenu, accès aux biens et services publics, participation à la décision. En effet, les paysans, et notamment les plus pauvres, peuvent à travers un engagement contractuel avec une entreprise commerciale accéder à certains biens et services (crédits, intrants, assurance, .) pour lesquels le recours au marché est impossible ou trop coûteux. Ce mode d'organisation contractuelle est alors à l'origine de gains de productivité qui ont pu permettre, comme c'est le cas dans les filières coton, une augmentation du niveau de vie des producteurs. De plus, les paysans pauvres, qui ont le plus d'aversion au risque et sont généralement situés dans les régions les plus enclavées, sont les principaux bénéficiaires des politiques de stabilisation et de péréquation spatial des prix. Enfin, l'Etat a pu contribuer à la prise de parole des paysans en cédant une partie du capital des sociétés de commerce aux paysans ou en intégrant leurs représentants dans des agences de régulation des filières. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=15288 |
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