Ce numéro de printemps de Géopolitique africaine - African Géopolitics est essentiellement consacré a deux événements qui vont, très certainement, influencer le cours de l'histoire du continent africain. Il s'agit, on l'aura compris, du sommet du G8, qui aura lieu au Canada fin juin, et de la mort de Jonas Savimbi, leader de l'Unita angolaise. Commençons par ce dernier évènement. C'est André Malraux qui disait : " Il faut neuf mois pour faire un enfant et une balle pour le tuer ". Durant vingt sept ans, un homme a été, par sa soif du pouvoir, le principal obstacle à la paix en Angola. Il a fallu plusieurs balles pour mettre fin à la vie d'un des hommes les plus tenaces, les plus coriaces de l'après guerre. Jonas Savimbi est mort au combat, l'arme à la main. La preuve qu'il était le principal responsable de la guerre civile angolaise a ravagé et ruiné le pays, c'est la vitesse avec laquelle le président José Eduardo Dos Santos a lancé le processus de réconciliation nationale et l'empressement des dirigeants de l'Unita à accepter cette main tendue. L'Angola, l'un des pays les plus riches du continent africain, va, enfin pouvoir se consacrer à la construction du pays.

Ce numéro de printemps de Géopolitique africaine - African Géopolitics est essentiellement consacré a deux événements qui vont, très certainement, influencer le cours de l'histoire du continent africain. Il s'agit, on l'aura compris, du sommet du G8, qui aura lieu au Canada fin juin, et de la mort de Jonas Savimbi, leader de l'Unita angolaise. Commençons par ce dernier évènement. C'est André Malraux qui disait : " Il faut neuf mois pour faire un enfant et une balle pour le tuer ". Durant vingt sept ans, un homme a été, par sa soif du pouvoir, le principal obstacle à la paix en Angola. Il a fallu plusieurs balles pour mettre fin à la vie d'un des hommes les plus tenaces, les plus coriaces de l'après guerre. Jonas Savimbi est mort au combat, l'arme à la main. La preuve qu'il était le principal responsable de la guerre civile angolaise a ravagé et ruiné le pays, c'est la vitesse avec laquelle le président José Eduardo Dos Santos a lancé le processus de réconciliation nationale et l'empressement des dirigeants de l'Unita à accepter cette main tendue. L'Angola, l'un des pays les plus riches du continent africain, va, enfin pouvoir se consacrer à la construction du pays.