Cinquante-quatre ans d'indépendance : le temps passe vite. Les générations se succèdent à un rythme effréné. Deux déjà, et la troisième est amorcée. Le bilan est maigre. Cinquante-quatre ans de galère, de misère sociale, de dérive économique, de reniement culturels, de tergiversation, de gestion nébuleuse des derniers publics ; cinquante-quatre ans de précarisation, de gaspillage et d'hypothèque des ressources minières et halieutiques, cinquante-quatre ans à tourner en rond ivres de nos propres faiblesses, lacunes ou insuffisances ; cinquante-quatre ans d'immobilisme et d'irresponsabilité, rien que de la frustration, des attentes longues vaines et difficiles, de la résignation. Rien ou presque n'a bougé, même le temps semble figé

Cinquante-quatre ans d'indépendance : le temps passe vite. Les générations se succèdent à un rythme effréné. Deux déjà, et la troisième est amorcée. Le bilan est maigre. Cinquante-quatre ans de galère, de misère sociale, de dérive économique, de reniement culturels, de tergiversation, de gestion nébuleuse des derniers publics ; cinquante-quatre ans de précarisation, de gaspillage et d'hypothèque des ressources minières et halieutiques, cinquante-quatre ans à tourner en rond ivres de nos propres faiblesses, lacunes ou insuffisances ; cinquante-quatre ans d'immobilisme et d'irresponsabilité, rien que de la frustration, des attentes longues vaines et difficiles, de la résignation. Rien ou presque n'a bougé, même le temps semble figé