Titre : | Rapport sur le risque-pays du Maroc | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jérôme SGARD | Editeur : | Agence Française de Développement (AFD) | Année de publication : | 2006/juin | Collection : | Document de travail n°18 | Importance : | 33 p. | Langues : | Français | Mots-clés : | STABILITE MACROECONOMIQUE ECONOMIE INVESTISSEMENTS DETTE TAUX DE CHANGE GESTION DU RISQUE STABILISATION DU MARCHE GLOBALISATION TRAVAIL DEVELOPPEMENT MAROC MAGHREB | Résumé : | L'économie marocaine s'est comportée de manière satisfaisante au cours des dernières années et ne présente pas de risque d'investissement majeur à échéance de 3 à 5 ans. Les comptes extérieurs, le taux de change et la dette publique totale (66 pour cent du PIB) ne montrent pas de tension sérieuse. Ce constat reflète aussi l'absence de dette extérieure nette et l'absorption réussie, en 2005, de chocs exogènes non-négligeables (pétrole, textile, sécheresse). En outre, cette économie volatile, à l'insertion internationale fragile, conserve des marges de manouvre pour répondre efficacement à d'éventuels nouveaux chocs (commerce extérieur, risque climatique, terrorisme, etc.). Le double excès d'offre observé sur les marchés de facteurs (chômage et surplus d'épargne) témoigne cependant d'obstacles structurels à l'initiative privée, à l'investissement et à la croissance. Les institutions publiques et notamment la régulation juridique des échanges semblent en particulier poser problème. Au delà, ces facteurs suggèrent que le rapport entre l'Etat et les acteurs économiques reste peu propice à l'émergence d'une dynamique de rattrapage économique rapide. Il est donc peu probable que le Maroc puisse prendre à moyen terme le statut d'économie émergente, caractérisée par une règle capitaliste dure et une capacité à absorber les fortes tensions sociales. L'action des pouvoirs publics devrait rester centrée sur la recherche, pas à pas, de compromis viables entre trois objectifs principaux : un ajustement toujours difficile à la concurrence internationale, la préservation d'un degré élevé de stabilité macroéconomique, et la défense d'une société qui n'est pas, a priori, la mieux armée pour répondre aux risques et aux opportunités de la globalisation. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=16022 |
Rapport sur le risque-pays du Maroc [texte imprimé] / Jérôme SGARD . - [S.l.] : Agence Française de Développement (AFD), 2006/juin . - 33 p.. - ( Document de travail n°18) . Langues : Français Mots-clés : | STABILITE MACROECONOMIQUE ECONOMIE INVESTISSEMENTS DETTE TAUX DE CHANGE GESTION DU RISQUE STABILISATION DU MARCHE GLOBALISATION TRAVAIL DEVELOPPEMENT MAROC MAGHREB | Résumé : | L'économie marocaine s'est comportée de manière satisfaisante au cours des dernières années et ne présente pas de risque d'investissement majeur à échéance de 3 à 5 ans. Les comptes extérieurs, le taux de change et la dette publique totale (66 pour cent du PIB) ne montrent pas de tension sérieuse. Ce constat reflète aussi l'absence de dette extérieure nette et l'absorption réussie, en 2005, de chocs exogènes non-négligeables (pétrole, textile, sécheresse). En outre, cette économie volatile, à l'insertion internationale fragile, conserve des marges de manouvre pour répondre efficacement à d'éventuels nouveaux chocs (commerce extérieur, risque climatique, terrorisme, etc.). Le double excès d'offre observé sur les marchés de facteurs (chômage et surplus d'épargne) témoigne cependant d'obstacles structurels à l'initiative privée, à l'investissement et à la croissance. Les institutions publiques et notamment la régulation juridique des échanges semblent en particulier poser problème. Au delà, ces facteurs suggèrent que le rapport entre l'Etat et les acteurs économiques reste peu propice à l'émergence d'une dynamique de rattrapage économique rapide. Il est donc peu probable que le Maroc puisse prendre à moyen terme le statut d'économie émergente, caractérisée par une règle capitaliste dure et une capacité à absorber les fortes tensions sociales. L'action des pouvoirs publics devrait rester centrée sur la recherche, pas à pas, de compromis viables entre trois objectifs principaux : un ajustement toujours difficile à la concurrence internationale, la préservation d'un degré élevé de stabilité macroéconomique, et la défense d'une société qui n'est pas, a priori, la mieux armée pour répondre aux risques et aux opportunités de la globalisation. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=16022 |
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