Importance : | VOL. 2, N° 02 (pp. 149-160) |
Résumé : | Le suivi en laboratoire, sur une période de plusieurs semaines, des modifications histologiques de la paroi vaginale et des variations des concentrations plasmatiques en oestradiole et en progestérone, montrent que toutes les espèces étudiées présentent une ovulation spontanée tous les 4 à 7 jours. Ces espèces appartiennent donc au type III de la classification de Conaway (1971) qui, en effet, regroupe des espèces fortement pré-datées à taux de reproduction élevé et à durée de vie courte. Le suivi sur le terrain des modifications histologiques de la paroi vaginale montre que ces espèces ne présentent pas de période d'anoestrus. Par contre, elles présentent des variations de la durée du cycle oestrien et de la durée de la phase oestrale. Lorsque la durée du cycle oestrien diminue et que parallèlement la durée de la phase oestrale augmente, alors la durée cumulée des phases oestrales sur une période de temps donnée (nous parlerons de Durée Utile du Cycle oestrien : DUC) augmente. Les résultats de terrain montrent clairement que la DUC présente des variations saisonnières marquées : ce paramètre est maximal pendant la période de reproduction. |