La notion de besoin est toujours mise en avant pour expliquer le recours à l'ordinateur. Il existerait d'un côté, des besoins dénombrables et évidents et de l'autre, une machine capable de les satisfaire. Cette coïncidence est trop merveilleuse pour ne pas appeler quelque vigilance critique. En réalité, les besoins ne préexistent pas à la machine. De nombreuses études sur l'informatisation des pays du Tiers-Monde montrent que jusqu'à une période récente il s'est agi de transférer en l'état des applications conçues dans et par les pays industrialisés. Il est évident que ces applications ne correspondent pas nécessairement aux besoins et à l'environnement de pays dont le niveau de développement est différent. L'apparition de la micro-informatique et sa généralisation rapide donne à l'utilisateur une plus grande liberté.

La notion de besoin est toujours mise en avant pour expliquer le recours à l'ordinateur. Il existerait d'un côté, des besoins dénombrables et évidents et de l'autre, une machine capable de les satisfaire. Cette coïncidence est trop merveilleuse pour ne pas appeler quelque vigilance critique. En réalité, les besoins ne préexistent pas à la machine. De nombreuses études sur l'informatisation des pays du Tiers-Monde montrent que jusqu'à une période récente il s'est agi de transférer en l'état des applications conçues dans et par les pays industrialisés. Il est évident que ces applications ne correspondent pas nécessairement aux besoins et à l'environnement de pays dont le niveau de développement est différent. L'apparition de la micro-informatique et sa généralisation rapide donne à l'utilisateur une plus grande liberté.