Titre : | Le Concept de  «pays-frontière » dans le processus d'intégration sous régionale Ouest-Africain : Résultats du séminaire de Sikasso 4 -7 mars 2002 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Aguibou S. DIARRAH, Auteur | Editeur : | Secrétariat du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (SCSAO) | Année de publication : | mars 2002 | Collection : | Frontières et Intégrations en Afrique de l'Ouest num. 4/3 | Importance : | 11 p. | Langues : | Français | Catégories : | AFRIQUE DE L'OUEST COOPERATION REGIONALE FRONTIERES INTEGRATION REGIONALE
| Index. décimale : | 111 COOPÉRATION POUR LE DÉVELOPPEMENT | Résumé : | Dès leur accession à la souveraineté internationale, les États de la sous-région ouest-africaine ont opté pour une politique de regroupement dans le but de faire tomber les barrières érigées par les administrations coloniales. Ils avaient pour objectifs de se doter de cadres de concertation pour la réalisation d’objectifs communs de développement et de se donner un réel élan pour construire et renforcer leur solidarité. Cet idéal est demeuré le fils conducteur de leur politique de coopération sous-régionale tout au long de la dernière décennie. La création d’organismes sous-régionaux comme la Communauté Economique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), la Mano River Union, l’Autorité du Liptako Gourma, l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), le Comité Inter-États de Lutte contre de la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Autorité du Bassin du Fleuve Niger, etc. atteste la détermination des États ouestafricains d’œuvrer ensemble et de s’engager dans la voie d’une véritable intégration. Toutefois, malgré l’affirmation par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) du principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, les frontières ont été à tous égards des entraves à cette politique commune des États. Elles ont continué à être des lignes névralgiques donnant naissance à la plupart des conflits et contestations territoriales. La volonté de mettre un terme à ces contestations et la nécessité d’adopter une politique de coexistence pacifique pour maintenir entre les peuples un climat de paix ont conduit ces États à créer des cadres de coopération frontalière. Le désir de dépasser les frontières, d’en faire non pas des lieux d’affrontement de deux «souverainetés» mais des zones de contact et d’échanges constitue le mobile fondamental de la politique nationale des frontières du Mali. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1522 |
Le Concept de  «pays-frontière » dans le processus d'intégration sous régionale Ouest-Africain : Résultats du séminaire de Sikasso 4 -7 mars 2002 [texte imprimé] / Aguibou S. DIARRAH, Auteur . - [S.l.] : Secrétariat du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (SCSAO), mars 2002 . - 11 p.. - ( Frontières et Intégrations en Afrique de l'Ouest; 4/3) . Langues : Français Catégories : | AFRIQUE DE L'OUEST COOPERATION REGIONALE FRONTIERES INTEGRATION REGIONALE
| Index. décimale : | 111 COOPÉRATION POUR LE DÉVELOPPEMENT | Résumé : | Dès leur accession à la souveraineté internationale, les États de la sous-région ouest-africaine ont opté pour une politique de regroupement dans le but de faire tomber les barrières érigées par les administrations coloniales. Ils avaient pour objectifs de se doter de cadres de concertation pour la réalisation d’objectifs communs de développement et de se donner un réel élan pour construire et renforcer leur solidarité. Cet idéal est demeuré le fils conducteur de leur politique de coopération sous-régionale tout au long de la dernière décennie. La création d’organismes sous-régionaux comme la Communauté Economique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), la Mano River Union, l’Autorité du Liptako Gourma, l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), le Comité Inter-États de Lutte contre de la Sécheresse au Sahel (CILSS), l’Autorité du Bassin du Fleuve Niger, etc. atteste la détermination des États ouestafricains d’œuvrer ensemble et de s’engager dans la voie d’une véritable intégration. Toutefois, malgré l’affirmation par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) du principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, les frontières ont été à tous égards des entraves à cette politique commune des États. Elles ont continué à être des lignes névralgiques donnant naissance à la plupart des conflits et contestations territoriales. La volonté de mettre un terme à ces contestations et la nécessité d’adopter une politique de coexistence pacifique pour maintenir entre les peuples un climat de paix ont conduit ces États à créer des cadres de coopération frontalière. Le désir de dépasser les frontières, d’en faire non pas des lieux d’affrontement de deux «souverainetés» mais des zones de contact et d’échanges constitue le mobile fondamental de la politique nationale des frontières du Mali. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1522 |
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