| Importance : | Tome 48 ; N°12 (pp. 526-528) |
| Résumé : | Le Mont Cameroun est renté en éruption le 20 mars 1999. C'était la sixième éruption depuis 1906. Des 12 bouches éruptives dénombrées, une s'est mise à souffler pendant près de 72 heures, d'énormes quantités de cendres, polluant l'atmosphère sur un rayon de 15 à 20 km. Trois villages : Batoke, Bakingili et Debunscha ont été envahis par ce nuage de cendres. Les populations concernées se sont plaint d'irrigations de la peau et des muqueuses. En urgence, nous avons consulté 806 victimes parmi lesquelles 292 lésions cutanées et oculaires ont été identifiée. (Dans ce travail, sont exclues les atteintes respiratoires, objet d'une autre étude). Les résultats ont montré : 233 atteintes de la conjonctive, 46 atteintes érythémateuses de la peau et 13 cas de réaction de type psychosomatique (diarrhées, céphalées, vomissements et cris des enfants), cela étant dû à la panique. Le caractère acide reconnu à la plupart des gaz volcaniques serait présent dans les cendres. Cela expliquerait l'irritation des téguments observée. |
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MAZINGIRA : LA REVUE INTERNATIONALE POUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT. Irrigation cutanéo-conjonctivale par exposition aux cendres volcaniques (le cas de l'éruption du Mont Cameroun en mars 1999)
