Titre : | L'Afrique politique 1995 : Le meilleur, le pire et l'incertain | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | CENTRE D'ETUDE D'AFRIQUE NOIRE (CEAN) | Editeur : | Editions KARTHALA | Année de publication : | 1995 | Importance : | 285 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-86537-569-1 | Langues : | Français Anglais | Mots-clés : | REGRESSION ETHNIQUE TRANSITION DEMOCRATIQUE COUP D'ETAT MILITAIRE GUERRE CIVILE BUREAUCRATIE COUP D'ETAT POLITIQUE DEMOCRATIE REGIME POLITIQUE PARTI POLITIQUE MULTIPARTISME CONFLIT POLITIQUE CADRE INSTITUTIONNEL GENOCIDE DEVALUATION ELECTION CAMPAGNE ELECTORALE REVOLUTION AFRIQUE | Résumé : | Les meilleures nouvelles d'Afrique sont venues en 1994 d'Afrique du Sud : un changement de régime parfaitement maîtrisé grâce à l'intégration de l'ensemble des acteurs, y compris l'Inkhata, dans un système politique élargie. Au Mozambique, la tournure positive qu'ont pris les événements après deux décennies de chaos invite à l'optimisme. Ici aussi, c'est la voie importée des élections multipartites qui a permis de rétablir la paix, avec le pari de faire entrer en campagne électorale, en la transformant en parti politique, une organisation militaire, la RENAMO. Dans un registre bien différent, le Rwanda fournit la pire illustration de l'échec d'instauration d'un système politique associant des groupes opposés dans un conflit aussi ancien que l'indépendance. Comme au Rwanda, la guerre civile du Liberia se déroule dans un cadre régional et rebondit d'accords en désaccords. Le pire, encore, c'est la guerre oubliée du Sud-Soudan ou bien l'échec politique de l'ingérence " humanitaire " de l'ONU en Somalie. Ailleurs, l'Afrique politique est plus inscrite dans l'incertitude que dans les figures tranchées du redressement ou de l'effondrement. Le coup d'Etat de juillet 1994 en Gambie, après celui, fort ressemblant de Sierra Léone, met un point d'orgue à la série des transitions dites " démocratiques " en Afrique. L'amateurisme de ses auteurs, porteurs d'aucun projet de révolution sociale, en illustre plutôt le malaise de la fraction armée d'une bureaucratie ; c'est aussi une de rares prises de pouvoir par la jeunesse qui passe ici par la voie du coup d'Etat militaire. Les mêmes difficultés économiques sont partout à l'ouvre ; elles s'accroissent brutalement là où le franc CFA a cours et prennent une résonance particulière quand la dévaluation coïncide avec la disparition du fondateur du régime en Côte d'Ivoire. Incertitude encore, sur fond de désintégration de l'Etat, au Zaïre, avec le blocage politique d'un processus de transition saboté par le pouvoir en place. Incertitude enfin en Centrafrique et au Burkina dont les observateurs disent ici toute l'ambiguïté de transitions sans renouvellement des élites politiques. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=12893 |
L'Afrique politique 1995 : Le meilleur, le pire et l'incertain [texte imprimé] / CENTRE D'ETUDE D'AFRIQUE NOIRE (CEAN) . - [S.l.] : Editions KARTHALA, 1995 . - 285 p. ISBN : 978-2-86537-569-1 Langues : Français Anglais Mots-clés : | REGRESSION ETHNIQUE TRANSITION DEMOCRATIQUE COUP D'ETAT MILITAIRE GUERRE CIVILE BUREAUCRATIE COUP D'ETAT POLITIQUE DEMOCRATIE REGIME POLITIQUE PARTI POLITIQUE MULTIPARTISME CONFLIT POLITIQUE CADRE INSTITUTIONNEL GENOCIDE DEVALUATION ELECTION CAMPAGNE ELECTORALE REVOLUTION AFRIQUE | Résumé : | Les meilleures nouvelles d'Afrique sont venues en 1994 d'Afrique du Sud : un changement de régime parfaitement maîtrisé grâce à l'intégration de l'ensemble des acteurs, y compris l'Inkhata, dans un système politique élargie. Au Mozambique, la tournure positive qu'ont pris les événements après deux décennies de chaos invite à l'optimisme. Ici aussi, c'est la voie importée des élections multipartites qui a permis de rétablir la paix, avec le pari de faire entrer en campagne électorale, en la transformant en parti politique, une organisation militaire, la RENAMO. Dans un registre bien différent, le Rwanda fournit la pire illustration de l'échec d'instauration d'un système politique associant des groupes opposés dans un conflit aussi ancien que l'indépendance. Comme au Rwanda, la guerre civile du Liberia se déroule dans un cadre régional et rebondit d'accords en désaccords. Le pire, encore, c'est la guerre oubliée du Sud-Soudan ou bien l'échec politique de l'ingérence " humanitaire " de l'ONU en Somalie. Ailleurs, l'Afrique politique est plus inscrite dans l'incertitude que dans les figures tranchées du redressement ou de l'effondrement. Le coup d'Etat de juillet 1994 en Gambie, après celui, fort ressemblant de Sierra Léone, met un point d'orgue à la série des transitions dites " démocratiques " en Afrique. L'amateurisme de ses auteurs, porteurs d'aucun projet de révolution sociale, en illustre plutôt le malaise de la fraction armée d'une bureaucratie ; c'est aussi une de rares prises de pouvoir par la jeunesse qui passe ici par la voie du coup d'Etat militaire. Les mêmes difficultés économiques sont partout à l'ouvre ; elles s'accroissent brutalement là où le franc CFA a cours et prennent une résonance particulière quand la dévaluation coïncide avec la disparition du fondateur du régime en Côte d'Ivoire. Incertitude encore, sur fond de désintégration de l'Etat, au Zaïre, avec le blocage politique d'un processus de transition saboté par le pouvoir en place. Incertitude enfin en Centrafrique et au Burkina dont les observateurs disent ici toute l'ambiguïté de transitions sans renouvellement des élites politiques. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=12893 |
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