Titre : | PLAN DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT D’OUSSOUYE : Version provisoire | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | ’Agence Régionale de Développement de Ziguinchor (ARDZ), Auteur | Editeur : | Agence Régionale de Développement de Ziguinchor (ARDZ) | Année de publication : | Juillet 20016 | Importance : | 122 p | Langues : | Français | Catégories : | ADMINISTRATION LOCALE ADMINISTRATION PUBLIQUE COLLECTIVITE LOCALE COLLECTIVITES CONSTITUTIONS DECENTRALISATION DEPARTEMENT DEVELOPPEMENT DES COLLECTIVITES GOUVERNANCE PLANIFICATION PLANIFICATION LOCALE SENEGAL
| Mots-clés : | Oussouye/ Ziguinchor | Résumé : | Dès son accession à la souveraineté internationale, le Sénégal a opté pour une politique de décentralisation prudente, progressive et irréversible. Cette option a été confirmée au cours des différentes phases qui ont marqué cette politique. Avec l’indépendance en 1960, la décentralisation s’affirme : le nombre de communes passe progressivement à 37 puis à 48, tandis que les communes à statut spécial (les « communes mixtes ») disparaissent. Par ailleurs, une loi de 1972 institue des « communautés rurales » (CR) dans le but de créer de véritables centres de développement. Leur administration est cependant confiée à un sous préfet. Enfin, une communauté urbaine (CU) de Dakar est créée en 1983, qui sera dissoute en 2001. La décentralisation se poursuit avec des réformes successives jusqu’au tournant décisif de 1996, marqué par la création de 12 nouvelles communes et, surtout, par l’adoption de plusieurs textes importants, dont la loi 96-06 du 5 février 1996 portant Code des collectivités locales et la loi 96-07 relative aux compétences transférées à ces dernières. La Constitution de 2001 consacre les avancées de 1996 en renforçant leur base constitutionnelle. Elle stipule notamment (titre XI, art. 102) que les collectivités locales « constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques », « qu’elles s’administrent librement par des assemblées élues » et que « leur organisation, leur composition, leur fonctionnement sont déterminés par la loi ». Cependant, malgré les progrès et acquis enregistrés, beaucoup de faiblesses et de contraintes pèsent encore sur la mise en œuvre de la politique de décentralisation. La politique de décentralisation au Sénégal se heurte, en effet, à beaucoup de limites. Le contexte et la faiblesse des politiques et stratégies de développement appliquées jusque-là, nécessitent, en conséquence, d’initier des alternatives susceptibles de corriger les déficiences et de produire simultanément des progrès significatifs à l’échelle nationale et un développement local harmonieux. Dans cette perspective, l’option est prise de construire, dans le cadre d’un dialogue consensuel et prospectif, le renouveau de la modernisation de l’Etat, à travers une décentralisation cohérente dans ses principes, et performante dans sa mise en œuvre. Aussi, le Gouvernement envisage-t-il la refondation majeure de l’action territoriale de l’Etat, à travers le projet de réforme de la décentralisation. L’objectif général, visé par cette réforme, baptisée « l’Acte III de la décentralisation », est d’organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. Cette réforme plonge ses racines dans une véritable politique d’aménagement du territoire et oriente la concrétisation des aspirations et des espoirs des acteurs territoriaux, en vue de bâtir un projet de territoire. Elle offre l’espace adéquat pour construire les bases de la territorialisation des politiques publiques. La loi n° 2013-10 du 28 Décembre 2013 a érigé le Département en Collectivité locale dotée de neuf domaines de compétence dont la Planification Locale. L’élaboration du Plan de Développement Départemental (PDD), cadre de référence pour la programmation et la coordination des initiatives de développement, est désormais dévolue au Département. A l’image de l’ensemble des autres Départements nouvellement érigés en collectivités locales à la faveur de l’acte 3 de la décentralisation, celui d’Oussouye ne dispose pas de Plan de Développement Départemental (PDD). C’est dans le but de combler ce déficit que le Conseil Départemental, saisissant l’opportunité offerte par l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) à travers l’Agence Régionale de Développement de Ziguinchor (ARD Z), a décidé de mettre en œuvre un processus participatif et inclusif de diagnostic du territoire et de formulation d’actions pour un développement territorial harmonieux et durable du Département d’Oussouye. En outre, au moment où les pouvoirs publics veulent faire de la Casamance la région test par rapport au «pôle de développement territorial », le département a besoin d’un Plan Départemental de Développement (PDD) pour une exploitation efficace et efficiente de ces potentialités et atouts. Le présent document comporte, outre l’introduction et la présentation de la démarche méthodologique, trois (3) parties conformément au canevas élaboré par le Ministère en Charge de la décentralisation, il s’agit : • De la présentation du département de Oussouye; en termes de milieux physique, humain, géographique et social • De l’établissement du diagnostic départemental (situation de référence) dans tous les secteurs socio?économiques; • De la planification du développement départemental pour les six (6) prochaines années. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31216 |
PLAN DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT D’OUSSOUYE : Version provisoire [texte imprimé] / ’Agence Régionale de Développement de Ziguinchor (ARDZ), Auteur . - [S.l.] : Agence Régionale de Développement de Ziguinchor (ARDZ), Juillet 20016 . - 122 p. Langues : Français Catégories : | ADMINISTRATION LOCALE ADMINISTRATION PUBLIQUE COLLECTIVITE LOCALE COLLECTIVITES CONSTITUTIONS DECENTRALISATION DEPARTEMENT DEVELOPPEMENT DES COLLECTIVITES GOUVERNANCE PLANIFICATION PLANIFICATION LOCALE SENEGAL
| Mots-clés : | Oussouye/ Ziguinchor | Résumé : | Dès son accession à la souveraineté internationale, le Sénégal a opté pour une politique de décentralisation prudente, progressive et irréversible. Cette option a été confirmée au cours des différentes phases qui ont marqué cette politique. Avec l’indépendance en 1960, la décentralisation s’affirme : le nombre de communes passe progressivement à 37 puis à 48, tandis que les communes à statut spécial (les « communes mixtes ») disparaissent. Par ailleurs, une loi de 1972 institue des « communautés rurales » (CR) dans le but de créer de véritables centres de développement. Leur administration est cependant confiée à un sous préfet. Enfin, une communauté urbaine (CU) de Dakar est créée en 1983, qui sera dissoute en 2001. La décentralisation se poursuit avec des réformes successives jusqu’au tournant décisif de 1996, marqué par la création de 12 nouvelles communes et, surtout, par l’adoption de plusieurs textes importants, dont la loi 96-06 du 5 février 1996 portant Code des collectivités locales et la loi 96-07 relative aux compétences transférées à ces dernières. La Constitution de 2001 consacre les avancées de 1996 en renforçant leur base constitutionnelle. Elle stipule notamment (titre XI, art. 102) que les collectivités locales « constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques », « qu’elles s’administrent librement par des assemblées élues » et que « leur organisation, leur composition, leur fonctionnement sont déterminés par la loi ». Cependant, malgré les progrès et acquis enregistrés, beaucoup de faiblesses et de contraintes pèsent encore sur la mise en œuvre de la politique de décentralisation. La politique de décentralisation au Sénégal se heurte, en effet, à beaucoup de limites. Le contexte et la faiblesse des politiques et stratégies de développement appliquées jusque-là, nécessitent, en conséquence, d’initier des alternatives susceptibles de corriger les déficiences et de produire simultanément des progrès significatifs à l’échelle nationale et un développement local harmonieux. Dans cette perspective, l’option est prise de construire, dans le cadre d’un dialogue consensuel et prospectif, le renouveau de la modernisation de l’Etat, à travers une décentralisation cohérente dans ses principes, et performante dans sa mise en œuvre. Aussi, le Gouvernement envisage-t-il la refondation majeure de l’action territoriale de l’Etat, à travers le projet de réforme de la décentralisation. L’objectif général, visé par cette réforme, baptisée « l’Acte III de la décentralisation », est d’organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. Cette réforme plonge ses racines dans une véritable politique d’aménagement du territoire et oriente la concrétisation des aspirations et des espoirs des acteurs territoriaux, en vue de bâtir un projet de territoire. Elle offre l’espace adéquat pour construire les bases de la territorialisation des politiques publiques. La loi n° 2013-10 du 28 Décembre 2013 a érigé le Département en Collectivité locale dotée de neuf domaines de compétence dont la Planification Locale. L’élaboration du Plan de Développement Départemental (PDD), cadre de référence pour la programmation et la coordination des initiatives de développement, est désormais dévolue au Département. A l’image de l’ensemble des autres Départements nouvellement érigés en collectivités locales à la faveur de l’acte 3 de la décentralisation, celui d’Oussouye ne dispose pas de Plan de Développement Départemental (PDD). C’est dans le but de combler ce déficit que le Conseil Départemental, saisissant l’opportunité offerte par l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) à travers l’Agence Régionale de Développement de Ziguinchor (ARD Z), a décidé de mettre en œuvre un processus participatif et inclusif de diagnostic du territoire et de formulation d’actions pour un développement territorial harmonieux et durable du Département d’Oussouye. En outre, au moment où les pouvoirs publics veulent faire de la Casamance la région test par rapport au «pôle de développement territorial », le département a besoin d’un Plan Départemental de Développement (PDD) pour une exploitation efficace et efficiente de ces potentialités et atouts. Le présent document comporte, outre l’introduction et la présentation de la démarche méthodologique, trois (3) parties conformément au canevas élaboré par le Ministère en Charge de la décentralisation, il s’agit : • De la présentation du département de Oussouye; en termes de milieux physique, humain, géographique et social • De l’établissement du diagnostic départemental (situation de référence) dans tous les secteurs socio?économiques; • De la planification du développement départemental pour les six (6) prochaines années. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31216 |
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