Résumé : | Jusqu'à récemment, l'accès aux informations provenant des zones rurales géographiques éloignées des pays en développement s'avérait à la fois coûteux et laborieux. De même, fournir des informations aux agriculteurs, aux vulgarisateurs et aux chercheurs qui vivent et travaillent dans les régions relevait de la gageure. La situation dans les grandes villes n'était guère plus brillante. La communication entre pays en développement exigeait une patience à toute épreuve : télex d'emploi fastidieux, téléphones peu fiables, publications onéreuses, services postaux délabrés et services de radiodiffusion rares et de piètre qualité. Comble de frustration, le phénomène " l'explosion de l'information " qu'avaient connu les autres partis du monde semblait ignorer les pays en développement. Peu de personnes nourrissaient encore l'espoir de combler les besoins alimentaires des pays en développement et encore moins ceux du secteur agricole. Tout semblait indiquer que la mine représentée par le savoir agricole international resterait aussi inaccessible que par le passé, pendant encore de nombreuses années. |