Titre : | Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques : 21ème Conférence des Parties. CONTRIBUTION PREVUE DETERMINEE AU NIVEAU NATIONAL CPDN | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | REPUBLIQUE DU MALI, Auteur | Année de publication : | Septembre 2015 | Importance : | 24 p. | Langues : | Français | Catégories : | AFRIQUE DE L'OUEST AGRICULTURE CHANGEMENTS CLIMATIQUES CONVENTION DESERTIFICATION ENERGIE EXPLOITATION DES RESSOURCES FEU DE BROUSSE FORESTERIE GAZ A EFFET DE SERRE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES INONDATIONS MALI PLUIES SAISON DES PLUIES
| Index. décimale : | 120.1 Climat, climatologie, changements climatiques, stations météorologiques pour instrument de mesure du vent | Résumé : | L’économie du Mali repose essentiellement sur l’exploitation des ressources naturelles. La croissance démographique (3,6 %/an) et les contraintes climatiques ont entraîné une surexploitation et une dégradation ces ressources. Les deux tiers du pays sont arides et semi arides dominés par les problèmes de désertification. Les risques naturels se sont accrus avec l’intensification des changements climatiques : sécheresses à répétition, inondations, vents forts, feux de brousse, déstabilisation du régime des pluies. L’agriculture qui est la plus touchée représente 45% du PNB et occupe environ 80% de la population active. Cette situation est d’autant plus grave que les scénarios climatiques à l’horizon 2100 prévoient en moyenne une augmentation des températures de 3°C et une diminution des pluies de 22% sur l’ensemble du pays. Au plan macro-économique le pays intègre les changements climatiques dans les processus de planification, notamment dans la mise en œuvre du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP), dans la Politique Nationale de Protection de l’Environnement et, depuis 2011, dans la Politique Nationale sur les Changements Climatiques C’est sur ces bases et en s’appuyant sur les services techniques nationaux qu’a été élaborée la CPDN du Mali. Les prévisions des données techniques pour le calcul des gaz à effet de serre (GES) entre 2015 et 2030 se sont faites au cours de réunions de concertation au niveau sectoriel pour les trois secteurs principaux d’émissions de gaz à effet de serre (agriculture, foresterie et changement d’utilisation des terres, énergie) et au niveau multisectoriel. La nature des engagements du Mali en matière d’atténuation est celle d’un scénario d’atténuation (dont un sous-‐scénario inconditionnel au cas où le pays serait le seul investisseur) basé sur la réduction des émissions de GES par rapport à un scénario de base (BAU). Les gaz considérés sont le CO2, le CH4 et le N2O. La période du scénario de base est 2015-2030 et celle du scénario d’atténuation 2020-2030. Le Mali reste un puits de gaz à effet de serre pour tous les scénarios, la forêt jouant un rôle majeur pour le niveau de séquestration. Les niveaux des ambitions de réduction des GES du scénario d’atténuation par rapport au scénario de base sont de 29% pour l’agriculture, 31% pour l’énergie et 21% pour les forêts et le changement d’utilisation des terres Le coût global du scénario d’atténuation conditionnel s’élève à 34,68 milliards $US (1,16 pour l’énergie, 20,6 pour l’agriculture, et 12,92 pour les forêts). En matière d’adaptation, la vision du Mali est de faire de l’économie verte et résiliente aux changements climatiques une priorité. Pour la période 2015-2020, le coût des besoins s’élève à 1,062 Milliards de $US. Il correspond au financement des cinq grands programmes qui ont été exposés au sommet mondial sur le climat en septembre 2014 à NewYork. Ces programmes portent notamment sur la foresterie, l’agriculture intelligente et les énergies renouvelables.
| Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31154 |
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques : 21ème Conférence des Parties. CONTRIBUTION PREVUE DETERMINEE AU NIVEAU NATIONAL CPDN [texte imprimé] / REPUBLIQUE DU MALI, Auteur . - Septembre 2015 . - 24 p. Langues : Français Catégories : | AFRIQUE DE L'OUEST AGRICULTURE CHANGEMENTS CLIMATIQUES CONVENTION DESERTIFICATION ENERGIE EXPLOITATION DES RESSOURCES FEU DE BROUSSE FORESTERIE GAZ A EFFET DE SERRE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES INONDATIONS MALI PLUIES SAISON DES PLUIES
| Index. décimale : | 120.1 Climat, climatologie, changements climatiques, stations météorologiques pour instrument de mesure du vent | Résumé : | L’économie du Mali repose essentiellement sur l’exploitation des ressources naturelles. La croissance démographique (3,6 %/an) et les contraintes climatiques ont entraîné une surexploitation et une dégradation ces ressources. Les deux tiers du pays sont arides et semi arides dominés par les problèmes de désertification. Les risques naturels se sont accrus avec l’intensification des changements climatiques : sécheresses à répétition, inondations, vents forts, feux de brousse, déstabilisation du régime des pluies. L’agriculture qui est la plus touchée représente 45% du PNB et occupe environ 80% de la population active. Cette situation est d’autant plus grave que les scénarios climatiques à l’horizon 2100 prévoient en moyenne une augmentation des températures de 3°C et une diminution des pluies de 22% sur l’ensemble du pays. Au plan macro-économique le pays intègre les changements climatiques dans les processus de planification, notamment dans la mise en œuvre du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP), dans la Politique Nationale de Protection de l’Environnement et, depuis 2011, dans la Politique Nationale sur les Changements Climatiques C’est sur ces bases et en s’appuyant sur les services techniques nationaux qu’a été élaborée la CPDN du Mali. Les prévisions des données techniques pour le calcul des gaz à effet de serre (GES) entre 2015 et 2030 se sont faites au cours de réunions de concertation au niveau sectoriel pour les trois secteurs principaux d’émissions de gaz à effet de serre (agriculture, foresterie et changement d’utilisation des terres, énergie) et au niveau multisectoriel. La nature des engagements du Mali en matière d’atténuation est celle d’un scénario d’atténuation (dont un sous-‐scénario inconditionnel au cas où le pays serait le seul investisseur) basé sur la réduction des émissions de GES par rapport à un scénario de base (BAU). Les gaz considérés sont le CO2, le CH4 et le N2O. La période du scénario de base est 2015-2030 et celle du scénario d’atténuation 2020-2030. Le Mali reste un puits de gaz à effet de serre pour tous les scénarios, la forêt jouant un rôle majeur pour le niveau de séquestration. Les niveaux des ambitions de réduction des GES du scénario d’atténuation par rapport au scénario de base sont de 29% pour l’agriculture, 31% pour l’énergie et 21% pour les forêts et le changement d’utilisation des terres Le coût global du scénario d’atténuation conditionnel s’élève à 34,68 milliards $US (1,16 pour l’énergie, 20,6 pour l’agriculture, et 12,92 pour les forêts). En matière d’adaptation, la vision du Mali est de faire de l’économie verte et résiliente aux changements climatiques une priorité. Pour la période 2015-2020, le coût des besoins s’élève à 1,062 Milliards de $US. Il correspond au financement des cinq grands programmes qui ont été exposés au sommet mondial sur le climat en septembre 2014 à NewYork. Ces programmes portent notamment sur la foresterie, l’agriculture intelligente et les énergies renouvelables.
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