Titre : | Mise en valeur des mangroves du sénégal vallee des kalounayes site d'étude de KOUBALAN : rapport de campagne hydrologique hivernage 1985 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | PERAUDEAU, M., Auteur | Editeur : | Paris : ORSTOM éd., Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération | Année de publication : | 1986 | Importance : | 39 p. | Format : | Grand | Note générale : | DON DE L'IRD | Langues : | Français | Catégories : | MANGUIERS AMENAGEMENT HYDRAULIQUE BARRAGES COURS D'EAU EAU SALEE ECOSYSTEMES MARINS ESTUAIRE FLEUVE HYDROLOGIE FLUVIALE
| Mots-clés : | BILAN HYDROLOGIQUE MARÉE MANGROVE BILAN SALIN | Index. décimale : | 473 PLANTES AQUATIQUES, MANGROVE, PALÉTUVIERS ( Culture, Exploitation, Techniques et Equipement) | Résumé : | Ces travaux s’inscrivent dans le contexte de sécheresse qui affecte le Sénégal depuis 15 ans, se manifestant d’abord par une baisse des quantités de pluies tombantes et ensuite par une très mauvaise répartition de ces dernières.
Une conséquence directe de ce phénomène est l’intrusion de plus en plus grande des eaux marines dans l’estuaire de la Casamance et ce jusqu’à 250 Km de l’embouchure. Ces eaux ne sont en effet plus repoussées comme auparavant par les eaux de ruissellement du bassin versant et viennent se concentrer à l’intérieur des terres, entrainant la disparition de la mangrove et l’abandon des surfaces rizicultrices. Le marigot de KOUBALAN, affluent rive droite du fleuve CASAMANCE qu’il rejoint un peu en amont de ZIGUINCHOR est soumis au régime des marées .Ses eaux, hormis une courte période de relatif dessalement en hivernage (conductivité de l’ordre de 20 mScm-1) sont nettement plus salées que l’eau de mer (70 à 90 mScm-1 contre 46 mScm-1 en mer).
Pendant toute la saison sèche, les eaux hypersalées du marigot inondent à marée haute les zones basses, s'infiltrent dans les sols de tanne (*), gagnent la nappes phréatique et progressent vers les rizières non salées bordant toute la vallée, atteignant même localement la palmerale qui se trouve partiellement décinée. Les palmerales sont tous morts vers 1980et les riziéres de zone basses, souvent les plus productives, ont été abandonnées. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25509 |
Mise en valeur des mangroves du sénégal vallee des kalounayes site d'étude de KOUBALAN : rapport de campagne hydrologique hivernage 1985 [texte imprimé] / PERAUDEAU, M., Auteur . - Paris : ORSTOM éd., Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération, 1986 . - 39 p. ; Grand. DON DE L'IRD Langues : Français Catégories : | MANGUIERS AMENAGEMENT HYDRAULIQUE BARRAGES COURS D'EAU EAU SALEE ECOSYSTEMES MARINS ESTUAIRE FLEUVE HYDROLOGIE FLUVIALE
| Mots-clés : | BILAN HYDROLOGIQUE MARÉE MANGROVE BILAN SALIN | Index. décimale : | 473 PLANTES AQUATIQUES, MANGROVE, PALÉTUVIERS ( Culture, Exploitation, Techniques et Equipement) | Résumé : | Ces travaux s’inscrivent dans le contexte de sécheresse qui affecte le Sénégal depuis 15 ans, se manifestant d’abord par une baisse des quantités de pluies tombantes et ensuite par une très mauvaise répartition de ces dernières.
Une conséquence directe de ce phénomène est l’intrusion de plus en plus grande des eaux marines dans l’estuaire de la Casamance et ce jusqu’à 250 Km de l’embouchure. Ces eaux ne sont en effet plus repoussées comme auparavant par les eaux de ruissellement du bassin versant et viennent se concentrer à l’intérieur des terres, entrainant la disparition de la mangrove et l’abandon des surfaces rizicultrices. Le marigot de KOUBALAN, affluent rive droite du fleuve CASAMANCE qu’il rejoint un peu en amont de ZIGUINCHOR est soumis au régime des marées .Ses eaux, hormis une courte période de relatif dessalement en hivernage (conductivité de l’ordre de 20 mScm-1) sont nettement plus salées que l’eau de mer (70 à 90 mScm-1 contre 46 mScm-1 en mer).
Pendant toute la saison sèche, les eaux hypersalées du marigot inondent à marée haute les zones basses, s'infiltrent dans les sols de tanne (*), gagnent la nappes phréatique et progressent vers les rizières non salées bordant toute la vallée, atteignant même localement la palmerale qui se trouve partiellement décinée. Les palmerales sont tous morts vers 1980et les riziéres de zone basses, souvent les plus productives, ont été abandonnées. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25509 |
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