Titre : | Le secteur Informel dans l'Agglomeration de dakar: Performances, insertion et perspectives : Resultats de la phase2 de l'enquete 1-2-3 de 2003, DPS | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | DIRECTION DE LA PREVENTION ET DE LA STATISTIQUE (DPS), Auteur | Editeur : | DIRECTION DE LA PREVENTION ET DE LA STATISTIQUE | Année de publication : | 2003 | Importance : | 53 P. | Format : | Grand | Langues : | Français | Catégories : | BANQUE D'INVESTISSEMENT CAPITAL COMMERCE COMPTABILITE EMPLOI INDUSTRIE MAIN D'OEUVRE PECHE SECTEUR FORMEL SERVICES AUX ENTREPRISES SERVICES AUX MENAGES SOUS-TRAITANCE VILLES
| Mots-clés : | AGGLOMERATION URBAINE INSERTION PROFESSIONNELLE | Index. décimale : | 601 Économie et gestion industrielles, industrie rurale | Résumé : | Au second trimestre 2003, la région de Dakar compte 281 600 unité de production informelles (UPI), employant 434 200 personnes dans les branches marchandes non agricoles. Ce chiffre montre l'importance économique des activités informelles pour la population de la capitale puisqu'il y a plus d'UPI que de ménages dans Dakar. En moyenne, chaque ménages de Dakar tire l'ensemble ou une partie de ses revenues en dirigeant une unité de production informelle. Si les UPI se concentre dans les secteurs de circulation, notamment commerciaux, les activités de type industriel jouent un rôle non négligeable. Le secteur informel se caractérise par une très grande précarité des conditions d'activité. Près de 80% des UPI sont abritées par des installation de fortune, ce qui les prive d’accès aux principaux services publics ( eaux, électricité, téléphone). Méconnues des services de l’État, les UPI apparaissent plus comme un secteur de développement spontané des activités économiques des ménages que comme une stratégie de contournement de la législation en vigueur. Mais l'absence de numéro d’enregistrement statistique (NINEA) ne signifie pas que le secteur informel ne soit pas fiscalisé , puisque 5% des UPI payent la patente. Cependant, la part des impôt et taxes payés à l’État reste faible, n'atteignant que 1,9 de la valeur ajoutée totale du secteur. La multiplication des créations UPI au cours des dernières années traduit la monté en puissance du secteur informel comme mode d'insertion privilégié de la main-d’œuvre. Mais elle s'accompagne aussi d'une précarisation croissante au sein du secteur informel. Le secteur informel est constitué de micro-unités, dont la taille moyenne est de 1,5 emplois par unité et où l'auto-emploi est la règle dans plus de deux établissements sur trois. La relation salariale y est très minoritaire, avec un taux de salarisation de 13,2%. L'intensité de la relation salariale discrimine assez bien le secteur informel du secteur formel, où la norme salariale est la règle Les emplois exercés dans le secteur informel se caractérisent par une absence générale de protection sociale. 42,4% des emplois du secteur informel sont occupés par des femmes, que l'on trouve concentrées dans les emplois les plus précaires, notamment parmi les travailleurs à leur compte et les aides familiaux. La main-d’œuvre du secteur informel a été faiblement scolarisée 2,8 années d'études. l’expérience professionnelle n'est pas négligeable avec 7,4 années d’ancienneté dans l'emploi. Enfin, si le secteur informel ne peut être assimilés au sous-emploi, il constitue l'un de ses refuges de prédilection. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=30391 |
Le secteur Informel dans l'Agglomeration de dakar: Performances, insertion et perspectives : Resultats de la phase2 de l'enquete 1-2-3 de 2003, DPS [texte imprimé] / DIRECTION DE LA PREVENTION ET DE LA STATISTIQUE (DPS), Auteur . - [S.l.] : DIRECTION DE LA PREVENTION ET DE LA STATISTIQUE, 2003 . - 53 P. ; Grand. Langues : Français Catégories : | BANQUE D'INVESTISSEMENT CAPITAL COMMERCE COMPTABILITE EMPLOI INDUSTRIE MAIN D'OEUVRE PECHE SECTEUR FORMEL SERVICES AUX ENTREPRISES SERVICES AUX MENAGES SOUS-TRAITANCE VILLES
| Mots-clés : | AGGLOMERATION URBAINE INSERTION PROFESSIONNELLE | Index. décimale : | 601 Économie et gestion industrielles, industrie rurale | Résumé : | Au second trimestre 2003, la région de Dakar compte 281 600 unité de production informelles (UPI), employant 434 200 personnes dans les branches marchandes non agricoles. Ce chiffre montre l'importance économique des activités informelles pour la population de la capitale puisqu'il y a plus d'UPI que de ménages dans Dakar. En moyenne, chaque ménages de Dakar tire l'ensemble ou une partie de ses revenues en dirigeant une unité de production informelle. Si les UPI se concentre dans les secteurs de circulation, notamment commerciaux, les activités de type industriel jouent un rôle non négligeable. Le secteur informel se caractérise par une très grande précarité des conditions d'activité. Près de 80% des UPI sont abritées par des installation de fortune, ce qui les prive d’accès aux principaux services publics ( eaux, électricité, téléphone). Méconnues des services de l’État, les UPI apparaissent plus comme un secteur de développement spontané des activités économiques des ménages que comme une stratégie de contournement de la législation en vigueur. Mais l'absence de numéro d’enregistrement statistique (NINEA) ne signifie pas que le secteur informel ne soit pas fiscalisé , puisque 5% des UPI payent la patente. Cependant, la part des impôt et taxes payés à l’État reste faible, n'atteignant que 1,9 de la valeur ajoutée totale du secteur. La multiplication des créations UPI au cours des dernières années traduit la monté en puissance du secteur informel comme mode d'insertion privilégié de la main-d’œuvre. Mais elle s'accompagne aussi d'une précarisation croissante au sein du secteur informel. Le secteur informel est constitué de micro-unités, dont la taille moyenne est de 1,5 emplois par unité et où l'auto-emploi est la règle dans plus de deux établissements sur trois. La relation salariale y est très minoritaire, avec un taux de salarisation de 13,2%. L'intensité de la relation salariale discrimine assez bien le secteur informel du secteur formel, où la norme salariale est la règle Les emplois exercés dans le secteur informel se caractérisent par une absence générale de protection sociale. 42,4% des emplois du secteur informel sont occupés par des femmes, que l'on trouve concentrées dans les emplois les plus précaires, notamment parmi les travailleurs à leur compte et les aides familiaux. La main-d’œuvre du secteur informel a été faiblement scolarisée 2,8 années d'études. l’expérience professionnelle n'est pas négligeable avec 7,4 années d’ancienneté dans l'emploi. Enfin, si le secteur informel ne peut être assimilés au sous-emploi, il constitue l'un de ses refuges de prédilection. | Permalink : | http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=30391 |
|