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Auteur Jean Pierre DOUMENGE |
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Barrages et santé dans la vallée du Sao Francisco (Bresil) / Jean Pierre DOUMENGE
Titre : Barrages et santé dans la vallée du Sao Francisco (Bresil) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Pierre DOUMENGE ; Ivo DAS CHAGAS Editeur : CENTRE D'ETUDES DE GEOGRAPHIE TROPICALE Année de publication : 1990 Collection : Espaces Tropicaux Importance : PP. 153-165 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-906621-17-6 Langues : Français Mots-clés : MALARIA BILHARZIOSE BARRAGE SANTE AMENAGEMENT RURAL URBANISME MALADIE PARASITAIRE TRYPANOSOMIASE ETAT SANITAIRE VECTEUR DE MALADIE SANTE PUBLIQUE SAO FRANCISCO (BRESIL) AMERIQUE LATINE Résumé : L'étude géographique traitant des faits de santé doit comporter une double investigation, écologique et sociologique. De par son développement de plusieurs milliers de kilomètres à dominante méridienne, la vallée du Rio Sao Francisco recoupe plusieurs zones bio-climatiques ; elle fait par ailleurs l'objet d'aménagements ruraux et urbains variés. Avant la construction des barrages, les maladies parasitaires étaient fréquentes, particulièrement la malaria, mais aussi la maladie de Chagas et diverses helmintiases, mais il y avait peut de bilharziose. Cette constructin, et la remontée concomitante des eaux, ont bouleversé les biotopes malariens (vazantes et rives basses du fleuve) et certains sites sylvestre (forêts galeries), propices à la transmission de la trypanosomiase américaine. L'ennoyage des zones basses a fait disparaître bon nombre de sites anaophéliens ou réduviens. La malaria a fortement régressé, car l'anophèle n'a pas trouvé de site de substitution favorable. Par contre, sous l'effet de l'ennoyage des forêts galeries et du déboisement du cernado, les réduves, vectrices de la maladie de Chagas, ont envahi les constructions en torchis, habitations des bayas frias, bâtiments d'exploitation agricole. Compte tenu des campagnes régulières de la SUCAM, l'incidence de cette maladie est en général faible. Le poids des facteurs sociaux s'accroît dans l'explication du processus de maintien de cette maladie contre laquelle la lutte est pourtant considérée comme prioritaire à l'échelle de l'Etat brésilien. Au titre des maladies professionnelles, on notera grippes et rhumatismes chez les pêcheurs des lacs et du fleuve, un grand nombre de lombalgies, de grippes et de traumatismes divers, chez les ouvriers des usines métallurgiques du périmètre de Pirapora. On indiquera aussi la progression spectaculaire des maladies vénériennes, principal facteur de consultation en milieu urbain (que ce soit pour Pirapora ou pour l'ensemble Pétrolina-Juazeiro), la montée des névroses et des cas d'hypertension. Enfin, on mentionnera le haut niveau général des maladies respiratoires. Avec la perte des terroirs alluviaux de bourrelets de berge, et la réduction du potentiel aquacole, la malnutrition s'étend tant chez les mal urbanisés que chez les roceiros vivant sur les interfluves aux marges des grandes fazendas. La perte des terroirs alluviaux pose en définitive des problèmes sanitaires considérables, même si la création des lacs de retenue n'a eu aucun impact pathogène. Permalink : http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=12211 Barrages et santé dans la vallée du Sao Francisco (Bresil) [texte imprimé] / Jean Pierre DOUMENGE ; Ivo DAS CHAGAS . - [S.l.] : CENTRE D'ETUDES DE GEOGRAPHIE TROPICALE, 1990 . - PP. 153-165. - (Espaces Tropicaux) .
ISBN : 978-2-906621-17-6
Langues : Français
Mots-clés : MALARIA BILHARZIOSE BARRAGE SANTE AMENAGEMENT RURAL URBANISME MALADIE PARASITAIRE TRYPANOSOMIASE ETAT SANITAIRE VECTEUR DE MALADIE SANTE PUBLIQUE SAO FRANCISCO (BRESIL) AMERIQUE LATINE Résumé : L'étude géographique traitant des faits de santé doit comporter une double investigation, écologique et sociologique. De par son développement de plusieurs milliers de kilomètres à dominante méridienne, la vallée du Rio Sao Francisco recoupe plusieurs zones bio-climatiques ; elle fait par ailleurs l'objet d'aménagements ruraux et urbains variés. Avant la construction des barrages, les maladies parasitaires étaient fréquentes, particulièrement la malaria, mais aussi la maladie de Chagas et diverses helmintiases, mais il y avait peut de bilharziose. Cette constructin, et la remontée concomitante des eaux, ont bouleversé les biotopes malariens (vazantes et rives basses du fleuve) et certains sites sylvestre (forêts galeries), propices à la transmission de la trypanosomiase américaine. L'ennoyage des zones basses a fait disparaître bon nombre de sites anaophéliens ou réduviens. La malaria a fortement régressé, car l'anophèle n'a pas trouvé de site de substitution favorable. Par contre, sous l'effet de l'ennoyage des forêts galeries et du déboisement du cernado, les réduves, vectrices de la maladie de Chagas, ont envahi les constructions en torchis, habitations des bayas frias, bâtiments d'exploitation agricole. Compte tenu des campagnes régulières de la SUCAM, l'incidence de cette maladie est en général faible. Le poids des facteurs sociaux s'accroît dans l'explication du processus de maintien de cette maladie contre laquelle la lutte est pourtant considérée comme prioritaire à l'échelle de l'Etat brésilien. Au titre des maladies professionnelles, on notera grippes et rhumatismes chez les pêcheurs des lacs et du fleuve, un grand nombre de lombalgies, de grippes et de traumatismes divers, chez les ouvriers des usines métallurgiques du périmètre de Pirapora. On indiquera aussi la progression spectaculaire des maladies vénériennes, principal facteur de consultation en milieu urbain (que ce soit pour Pirapora ou pour l'ensemble Pétrolina-Juazeiro), la montée des névroses et des cas d'hypertension. Enfin, on mentionnera le haut niveau général des maladies respiratoires. Avec la perte des terroirs alluviaux de bourrelets de berge, et la réduction du potentiel aquacole, la malnutrition s'étend tant chez les mal urbanisés que chez les roceiros vivant sur les interfluves aux marges des grandes fazendas. La perte des terroirs alluviaux pose en définitive des problèmes sanitaires considérables, même si la création des lacs de retenue n'a eu aucun impact pathogène. Permalink : http://enda-cremed.org/bpd/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=12211 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12105 EDOCS-312/DOU/5634 Article de presse Bibliothèque ENDA indéterminé Exclu du prêt