Résumé : | Les politiques commerciales menées dans le domaine de la pêche au Cap-Vert ont tout d'abord contribué à l'augmentation des capacités nationales avec quelques effets multiplicateurs associés comme l'expansion de l'industrie transformatrice, des activités de stockage, du commerce intérieur, des exportations, etc. Les effets du commerce se sont toutefois matérialisés par une dégradation des stocks de poissons de forte valeur commerciales et de langouste en raison de l'augmentation de l'effort de pêche dont ils fonts l'objet. Les effets sur la réduction de la pauvreté suivant les indices internationaux restent faibles de manière globale, bien que l'on puisse constater une amélioration de la consommation de poissons, une croissance des emplois dans le secteur informel du commerce et une amélioration probable des revenus des pêcheurs. Cette dernière, si elle est certaine, pour les pêcheurs employés dans les embarcations de l'UE, reste toutefois à évaluer dans sa globalité. |