Résumé : | La coopération a-t-elle encore un sens, un usage, un avenir ? Effondrement des socialismes réels, dictatures d’Amérique latine évincées l’une après l’’autre, mais aussi guerres de religion et débordements populaires à Libreville, Caracas ou Buenos-Aires. Si l’Afrique demain disparaissait de la carte, assurait un expert de la Canuced, les effets sur l’économie mondiale seraient nuls. Europhorie ou désarroi, c’est selon. Comprenons simplement ce constat comme l’expression d’une nécessité. Le monde se morcèle et nous oblige. Nous tous, citoyens. Il nous oblige à partager, à inventer ensemble une future. La coopération ne peut plus être aujourd’hui le seul fait des Etats. C’est aux nations désormais d’entrer en coopération, aux collectivités territoriales, aux tissus associatifs locaux, aux peuples. Agir est un devoir et agir est en notre pouvoir. |